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Fusillade en Arizona
une chasse aux sorcières contre les opposants au triage médical ?
10 janvier 2011
La fusillade qui a fait six morts et 14 blessés à Tucson dans l’Arizona, blessant grièvement la députée démocrate Gabrielle Gliffords, semble rapidement devenir un prétexte pour lancer une chasse aux sorcières contre toute opposition à la réforme hitlérienne de la santé imposée par Barack Obama. D’une part, il y a un tireur fou, un jeune désœuvré paranoïaque abreuvé de littérature fantastique et grand fan de Mein Kampf. Or le shérif de Tucson a déclaré en conférence de presse que ses services ne sont « pas convaincus qu’il ait agi seul ». La police recherche activement un autre homme, enregistré par des caméras de surveillance, ayant été vu en compagnie du jeune tireur juste avant la fusillade. Il faudra donc attendre le résultat de l’enquête pour en savoir plus. D’autre part, dans les heures qui ont suivi, la presse américaine a accusé la républicaine Sarah Palin (une cible facile) d’être responsable de la fusillade, lui reprochant de s’en être prise trop violemment à ses adversaires démocrates qui ont soutenu la réforme Obama (avant les élections de novembre dernier, elle avait appelé à faire perdre 19 députés démocrates, publiant une carte ciblant leurs circonscriptions à l’aide de viseurs). En même temps, ces mêmes médias érigeaient en martyre la jeune député de l’Arizona pour avoir courageusement soutenu la politique de santé du Président. Sans partager toutes les opinions de l’égérie des Tea Party, l’économiste démocrate Lyndon LaRouche a déclaré que « les attaques contre Sarah Palin sont tout aussi criminelles que la fusillade elle-même. La fusillade n’a pas été causée par les opposants à cette véritable politique de génocide qu’est la réforme Obama. C’est ainsi que l’on voit les actes d’un taré utilisés pour lancer une chasse aux sorcières contre ceux qui ont vu juste en s’opposant à la politique meurtrière d’Obama. Il y en a qui cherchent à utiliser ce crime pour justifier sa réforme criminelle de la santé. » Notons que ces dernières semaines, en Arizona, deux patients couverts par le régime public Medicaid (financé conjointement par les Etats et le gouvernement fédéral, et destiné à 48 millions de pauvres) en attente de greffes du foie, sont morts après que la gouverneur républicaine Jan Brewer eut annoncé la suppression du financement pour les transplantations d’organes (foie, poumon et cœur). L’agence fédérale contrôlant Medicaid, dirigée par Donald Berwick (nommé par Obama et favorable au rationnement sélectif des soins), ne s’est pas opposée à cette mesure permettant à l’Arizona d’économiser 4 millions de dollars. Pour justifier sa décision, Jan Brewer a tout simplement recouru à la méthode d’efficacité comparative imposée par l’administration Obama depuis février 2009, expliquant qu’avec le faible taux de guérison des greffés du foie, il valait mieux dépenser l’argent ailleurs. Dans leur stupidité criminelle, 33 gouverneurs républicains ont écrit à Obama et Berwick pour qu’ils les autorisent à décréter des déremboursements massifs – une véritable politique de triage. |