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Food Weapon / Arme alimentaire
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L’objectif génocidaire de la Couronne britannique : réduire d’un tiers ce qu’on mange !

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Karel Vereycken
de Solidarité&Progrès

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Professeur Tim Benton

Le professeur Tim Benton de l’Université de Leeds en Angleterre, à l’heure actuelle à la tête de l’organisme Global Food Security (Securité alimentaire globale) financé par le gouvernement britannique, a averti que la nourriture deviendra « la question fondamentale dans le demi-siècle à venir ». Les guerres, affirme-t-il, ne se feront plus pour le contrôle des hydrocarbures, mais pour l’eau et les terres cultivables entre pays engagés à vouloir nourrir leur population croissante.

D’après le quotidien conservateur Daily Telegraph, qui a eu accès au rapport à paraître à la fin de cet été, Benton estime que les ministres anglais ne doivent plus penser à simplement augmenter l’offre grâce à des manipulations génétiques : les Etats doivent plutôt travailler sur « la demande ».

A part d’augmenter les prix pour forcer les gens à diminuer leur consommation, Benton affirme qu’il faudrait dans l’idéal réduire la quantité quotidienne de nourriture d’environ un tiers ! Le dosage et le calibrage doivent être formatés dans ce sens. Les supermarchés devraient calibrer les emballages selon cette nouvelle norme et bannir les promotions « deux pour le prix d’un ». La restauration devrait elle aussi servir des portions plus menues.

Réaliste, Benton estime néanmoins que les OGM et les pesticides, si elles permettent d’obtenir des bons rendements sur certaines terres, pourraient permettre de conserver d’autres régions à l’état sauvage.

Au conseil scientifique de GSF figure, à part des représentants du business (Unilever, Sainsbury’s, etc.), le professeur John Beddington, actuellement le « conseiller scientifique en chef » du gouvernement du Royaume-Uni. Malthusien pur jus, Beddington a prophétisé depuis longtemps que le monde, sans de profonds et rapides changements de comportements individuels et collectifs, allait vers un collapsus écologique et économique global.

Également membre du conseil scientifique de GSF, le malthusien extrémiste Jonathan Porritt du lobby Population Matters (La démographie, c’est important), connu par le passé comme l’Optimum Population Trust (OPT). En 2009, Porritt, par ailleurs le principal conseiller en matière environnementale du Prince Charles, avait souligné que la population « optimale » du Royaume-Uni n’est que de 30 millions de sujets (retour à 1850), c’est-à-dire quasiment la moitié de la population actuelle !

Depuis l’échec du sommet de Copenhague, le catastrophisme répandu grâce à la thèse du réchauffement climatique anthropogénique a échoué à faire accepter l’agenda politique d’une forte réduction démographique, prônée depuis toujours par la couronne Britannique. La lutte pour la « sécurité alimentaire » apparaît donc comme le nouvel attrape-nigaud choisi pour atteindre cet objectif impérial.