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La vraie raison du recul d’Obama sur la Syrie

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Si Barack Obama a accepté (provisoirement) la proposition russe de désarmement chimique de la Syrie, c’est qu’il s’est trouvé contraint de le faire, tout comme il l’a été de soumettre son intervention militaire en Syrie au vote du Congrès. Dans les deux cas, comme nos collègues du LaRouche PAC à Washington nous l’avaient rapporté depuis plusieurs semaines, c’est purement et simplement la menace de destitution qui pèse sur lui qui l’a fait reculer pour l’instant.

C’est ce que rapportait le 9 septembre, juste avant la publication de la proposition russe, la correspondante de Canal+ à la Maison Blanche, Laurence Haim :


En effet, la loi sur les pouvoirs de guerre oblige le Président à obtenir l’aval des représentants du peuple pour déclencher un conflit armé contre un autre pays. Lors de l’intervention de l’OTAN en Libye, Obama avait outrepassé cette loi et s’en était tiré in extremis grâce aux manœuvres d’un certain John Kerry (alors président de la commission des Affaires étrangères du Sénat) et des contorsions légales de ses conseillers. Mais le Congrès n’a pas oublié, et beaucoup réalisent qu’une frappe sur la Syrie précipiterait les États-Unis dans une guerre à grande échelle en Asie du Sud-Ouest qui embraserait le monde.

Mais pour empêcher réellement un conflit mondial, le Congrès américain devra avant tout déclarer la guerre au monde de la finance en rétablissant le Glass-Steagall Act. Il y a urgence à démanteler le système de la City de Londres et de Wall Street, véritable source de cette crise stratégique.