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Science contre génocide : ce que le Climategate n’a pas révélé

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par Laurence Hecht, rédacteur en chef du magazine américain 21st Century Science and Technology

Les courriels de l’Unité de recherche climatique de l’Université d’East Anglia ont révélé qu’il n’y a pas de réchauffement du climat. Mais cette affaire a des implications beaucoup plus vastes.

Les 90 mégabytes de courriels et de fichiers étalés sur le web apportent la preuve que les dirigeants de l’Université d’East Anglia masquaient ou truquaient des données contredisant la théorie du réchauffement climatique, notamment en ce qui concerne les températures terrestres, et mettent en évidence l’existence d’une période de réchauffement bien avant l’ère industrielle, connue sous le nom d’« optimum médiéval ». Ce qui exaspère le plus ces chercheurs indélicats c’est le fait qu’en 1998 la hausse des températures des deux décennies précédentes s’est arrêtée, alors que pour les huit dernières années, se confirme une tendance au refroidissement qui élimine largement l’augmentation de 0,6 degré de la « température moyenne globale » du siècle dernier.

Des personnes très influentes au Royaume-Uni ont dénoncé l’affaire, parfois de façon très virulente. Lord Nigel Lawson of Blaby, qui fut six années durant le chancelier de l’Échiquier du gouvernement Thatcher, a appelé à une enquête, annonçant la formation d’un nouveau groupe de conseil sur le climat. Lord Christopher Monckton, principal porte-parole anglais contre l’imposture du réchauffement climatique, a qualifié de « criminels » et de « fraudeurs arrogants » les dirigeants d’East Anglia, présumant qu’ils seraient bientôt poursuivis pour destruction de données scientifiques.

Cependant, l’aspect le plus criminel de la fraude du réchauffement climatique c’est qu’elle promeut un génocide pire que celui d’Hitler. Lancée depuis 1975, cette théorie repose sur l’idée que les émissions de dioxyde de carbone engendrées par l’industrie réchauffent la planète, provoquent la fonte des et menacent de nous griller ou de nous noyer. Conclusion : les êtres humains devront se passer de CO2. On n’a jamais pu prouver scientifiquement cette relation de cause à effet, et l’argumentation a systématiquement été contraire à toute approche compétente de la science climatique, à savoir que le soleil et les variations de la relation Terre-Soleil sont le principal facteur des variations climatiques. L’intention explicite dans la promotion de cette imposture anti-scientifique est d’arrêter tout progrès scientifique et technologique afin de réduire drastiquement la population mondiale à moins de deux milliards de personnes, comme l’a proposé le Prince Philip, fondateur du WWF.

Or, en vertu des lois de l’économie physique humaine, une telle réduction des niveaux de vie est impossible sans déclencher une spirale infernale de famines, de pandémies et de chaos social dont nul ne peut réellement imaginer l’ampleur. La fraude du réchauffement climatique n’est pas une simple question de débat académique, mais bel et bien une question de survie pour l’espèce humaine.

Pour donner au citoyen des armes intellectuelles contre cette menace, il faut aller au-delà de la simple réfutation de cette fraude pour comprendre très clairement la nature de l’ennemi. [1] Nous nous concentrerons ici sur les points essentiels qui ne sont généralement pas compris, dont le plus important est que le mouvement environnementaliste est le bras d’un empire financier mondial voué à réduire la population, éliminer le progrès scientifique et contrôler le monde. Cette conception ne favorise aucune nation, elle agit contre la souveraineté de toutes. Les forces associées à l’Empire britannique, ou Empire financier anglo-hollandais, jouent un rôle principal. On trouve au cœur du dispositif, l’association du Prince Philip avec le Prince Bernhard des Pays-Bas (un ancien nazi) et d’autres forces de l’oligarchie européenne pour promouvoir le WWF. Les gens crédules ou dressés pour être les serviteurs de cette oligarchie, sont induits à refuser de voir une évidence qu’ils qualifieraient de théorie conspirationniste. Mais qui peut ignorer que tous les changements dans l’histoire, pour le meilleur ou pour le pire, sont la conséquence de conspirations ?

Le passé du mouvement environnementaliste

Pour comprendre ce qui est en jeu, commençons par rappeler ce simple fait historique : au début des années 1960, la société humaine était orientée vers le progrès économique physique. Aucun obstacle technique n’empêchait l’association des technologies agricoles et industrielles déjà connues, avec la capacité de générer de la chaleur et de l’électricité nucléaire à haut flux de densité énergétique. Ceci aurait permis à l’ensemble de la population mondiale d’atteindre un niveau de vie élevé et homogène en l’espace d’une génération ou deux. De plus, les États-Unis étaient prêts à poursuivre leur programme d’exploration lunaire avec l’exploration humaine de Mars, incluant une base industrielle lunaire et la conception de vaisseaux à propulsion nucléaire et thermonucléaire.

Mais soudain, tout s’est arrêté. Nous pouvons le constater en regardant brièvement ce qui s’est passé aux États-Unis, mais qui vaut également pour toutes les autres nations industrialisées. A la fin des années 1960, les étudiants des principales universités américaines sont passés d’une vision favorable au progrès technologique à une idéologie antiscience, rejetant même rageusement les « cols-bleus » et les agriculteurs. En 1969, ce mouvement antiscience émergea sous la bannière de l’écologie, et trouva son expression publique dans la célébration de la Journée de la Terre, en mars 1970. Margaret Mead, organisatrice de la première conférence pour promouvoir la fraude du réchauffement climatique, organisée en 1975 à Research Triangle, en Caroline du Nord, [2] donna son soutien à la Journée de la Terre en 1978 en déclarant : « La Journée de la Terre est le premier jour saint qui transcende toutes les frontières. » Des coupes claires dans les effectifs de l’industrie aérospatiale avaient déjà commencé, conséquence des mesures adoptées sous les présidents Johnson et Nixon, avant même que le premier homme ait marché sur la Lune.

En janvier 1971, le Fonds de la défense pour l’environnement se lança dans une campagne pour faire interdire le DDT, rejoint en 1972 par l’administrateur de l’Agence de protection internationale William Ruckelshaus, d’abord opposé à cette interdiction. Ruckelshaus fit interdire l’insecticide incriminé, sans cacher par la suite que sa décision avait été politiquement motivée. Pourtant, aucun élément scientifique sérieux n’avait pu être présenté contre ce pesticide qui avait sauvé des millions de vies. Son interdiction entraîna la mort de dizaines de millions d’habitants des pays tropicaux, des enfants pour la plupart, puisque le DDT est le moyen le plus efficace d’empêcher les moustiques porteurs de la malaria d’infecter les êtres humains.

Vinrent ensuite l’attaque contre l’industrie chimique, puis l’accident de la centrale nucléaire de Three Miles Island, probablement un sabotage, qui fut utilisé pour empêcher l’installation de toute nouvelle centrale nucléaire sur le sol américain. Et cela se poursuivit : CFC, PCB, conservateurs alimentaires, amiante – presque toute invention de la chimie moderne fut déclarée dangereuse pour la santé. Si l’on avait pu bannir du corps humain les noyaux atomiques, on l’aurait fait. Il est toujours possible qu’une cour de justice tente un jour de le décréter.

De quoi avons-nous besoin ?

Aujourd’hui, sur Terre, environ 5 des 6,7 milliards de personnes (sur) vivent en dessous du niveau de vie acceptable. Les conditions de vie pour plus du tiers de la race humaine sont la misère perpétuelle, les maladies et la faim. Il n’est pas encore trop tard pour remédier à cette situation. La solution exige une mobilisation des ressources scientifiques que les mouvements antiscience ont précisément dans leur collimateur. Le problème auquel nous devons faire face aujourd’hui, inconnu il y a quarante ans, est qu’une part croissante de la population dépend d’une base de ressources en contraction, scientifiquement et matériellement. Par exemple, il faudrait construire 6000 centrales nucléaires d’ici 2050, simplement pour faire face à la consommation électrique d’une population mondiale normalement nourrie, habillée et logée. Une puissance équivalant à 6000 autres centrales d’un gigawatt serait nécessaire pour alimenter les industries et l’extraction minière. Dans le monde entier, on a besoin de voies ferrées, routes, systèmes d’irrigation, hôpitaux, écoles, usines, etc. La raréfaction des ressources minières les plus facilement accessibles signifie qu’on va devoir découvrir et exploiter de nouvelles ressources.

Comment satisfaire de tels besoins ?

Le principal obstacle pour atteindre ces buts n’est pas un déficit en terme de ressources finies, mais le manque de créativité humaine requise pour résoudre tous ces défis. Le seul remède à cette situation est une mobilisation rapide pour accroître nos capacités scientifiques créatives. La solution n’est pas simplement de faire ouvrir des écoles. Deux générations ont été perdues pour la science, à cause de cette attaque des environnementalistes. Si l’on considère les domaines cruciaux de la science nucléaire et de l’espace, par exemple, on se rend compte qu’une grande partie du génie, du savoir et des capacités d’une génération plus ancienne a été perdue, sans pouvoir être remplacée. Les sciences biologiques sont de plus en plus en proie au dogme réductionniste, lorsqu’elles ne sont pas complètement dominées par le lobby vert, et les sciences de la Terre sont sous le joug de la mafia du climat.

Pour une culture de la science

La méthode permettant d’obtenir un progrès scientifique rapide consiste à mobiliser les pouvoirs créateurs de la jeunesse autour de tâches qui défient l’imagination et invitent à des percées dans la pensée. Ce défi existe encore aujourd’hui, comme pour la génération précédente : l’exploration humaine du Système solaire. Les principaux problèmes pratiques que pose l’exploration spatiale sont : l’élaboration d’une fusée à propulsion thermonucléaire capable de fournir à des vaisseaux habités une accélération constante de 1G, et la maîtrise du domaine vernadskien gouvernant la relation entre vie et cosmos. La poursuite de ces buts sera la voie la plus rapide pour résoudre les problèmes du développement sur Terre.

Par exemple, la réaction de fission nucléaire peut produire de 1 à 10 millions de fois la densité de flux énergétique des réactions chimiques, comme la combustion d’énergies fossiles ou de l’hydrogène. La fusion thermonucléaire peut excéder celle de la fission d’au moins un ordre de grandeur, et fournir encore bien d’autres avantages. Le meilleur candidat pour fournir l’énergie aux vaisseaux d’exploration planétaire est probablement la réaction de fusion à l’hélium 3-deutérium, utilisant la ressource d’hélium 3 abondamment présente sur la surface de la Lune. Maîtriser les moyens de convertir directement en électricité l’énergie cinétique des protons à grande vitesse produits par cette réaction, sera une aubaine pour la production d’énergie sur Terre et dans l’espace. Il ne sera plus nécessaire de faire bouillir de l’eau pour entraîner une turbine entraînant à son tour un générateur, comme on le fait encore dans les centrales nucléaires. C’est ce qu’a montré le Dr Richard Post dans ses expériences sur le système axisymétrique à double miroir, menées dans les années 1980 au laboratoire Lawrence Livermore : une efficacité de 80 % peut être atteinte dans la conversion directe d’énergie des particules alpha et des ions émis depuis les extrémités de cet instrument linéaire de fusion utilisant la réaction au deutérium. [3] (A l’exception du Tokamak, tous les travaux sur la fusion ont été arrêtés dans les années 1980 sous la contrainte budgétaire et l’offensive luddite des environnementalistes).

Les températures des réacteurs de fusion, pouvant atteindre un million de degrés, permettent de décomposer les minéraux ou les ordures ménagères en leurs éléments d’origines, en séparant magnétiquement les gaz ionisants avec une torche à plasma. La séparation d’isotopes par laser et plasma, des techniques validées dans les années 1970, nous donne un nouveau pouvoir sur la table périodique des éléments.

L’exploration spatiale nous met aussi au défi de comprendre le phénomène de la vie et de sa relation avec les phénomènes cosmiques. Garder des hommes en vie dans un environnement spatial où ils voyagent à de très grandes vitesses au sein d’un champ de gravitation artificielle, ainsi que sur des terrains complètements nouveaux où la force des champs magnétiques et gravitationnels n’est pas la même que sur la Terre, suscitera de nouvelles découvertes. Quelle est la relation entre les radiations cosmiques et la vie ? La vie peut-elle continuer sans un champs magnétique ou sans les radiations de basse intensité qui sont une constante sur Terre ? Quelle est l’importance du spectre électromagnétique dans la communication intercellulaire et le développement d’un organisme ?

L’important n’est pas d’examiner les détails des courriels d’East Anglia, mais de combattre les intentions génocidaires des promoteurs du réchauffement climatique.

Notes :

[1] Pour la documentation sur la fraude du réchauffement climatique, l’auteur renvoie à :
http://www.21stcenturysciencetech.com/Global_Warming.html

[2] Cf. Marjorie M. Hecht, 1975 Endangered Atmosphere Conference : Where the Global Warming Hoax Was Born, EIR, June 8, 2007.
http://www.larouchepub.com/eiw/public/2007/2007_20-29/2007-23/pdf/50-55_723.pdf

[3] Cf. Interview : Richard F. Post, A Fusion Pioneer Talks About Fusion and How To Get There, 21st Century Science & Technology, Summer 2007.
http://www.21stcenturysciencetech.com/ Articles_2009/Summer-2009/Post_interview.pdf