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Paul Craig Roberts : « Washington pousse le monde vers la guerre »

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(Solidarité&Progès)—L’ancien secrétaire au Trésor-adjoint de Ronald Reagan, Paul Craig Roberts, a publié il y a quelques semaines sur son site un article avertissant du danger de guerre mondiale :

« La guerre qui serait fatale pour l’humanité est la guerre avec la Russie et la Chine, vers laquelle Washington conduit les Etats-Unsis. »

Dans un rapport qui reprend certains éléments clé de l’analyse stratégique de Lyndon LaRouche, Roberts retrace les réponses appropriées du président russe Vladimir Poutine aux efforts de l’administration Obama pour obtenir l’avantage stratégique en termes de première frappe nucléaire et pour provoquer la Russie tout le long de ses frontières.

Roberts écrit :

« Washington a travaillé dur depuis 22 ans contre la Russie, depuis la chute de l’Union soviétique en 1991. En violation de l’accord entre Reagan et Gorbatchov, Washington a étendu la présence de l’OTAN en Europe de l’Est et dans la région des pays baltes, et établi des bases militaires aux frontières de la Russie. Washington cherche également à étendre l’OTAN aux anciennes parties de la Russie elle-même, comme la Géorgie et l’Ukraine.

Si quelqu’un devait survivre pour écrire l’histoire, le régime Obama sera tenu responsable pour avoir ressuscité la Guerre froide, que le président Reagan avait cherché avec tant d’effort à terminer, et pour l’avoir transformée en guerre chaude.

Non content de faire de la Russie un ennemi, le régime Obama a également fait de la Chine un ennemi. »

Il énumère ensuite les étapes du « pivot asiatique » d’Obama, faisant remarquer toutefois que la « Chine n’a pas été intimidée. (…) Le mois dernier le gouvernement chinois a annoncé qu’il possédait désormais suffisamment de missiles nucléaires et les capacité de tir pour éliminer les Etats-Unis de la face de la Terre.

Roberts ajoute, à juste titre, que les « Américains semblent avoir peu, sinon aucune influence sur leur gouvernement, ou même une idée de ses intentions ».

Comme à son habitude toutefois, il se cantonne au rôle du complexe militaro-industriel comme principal moteur de guerre et oublie l’Empire financier anglo-hollandais et ses satrapes comme l’Arabie saoudite. Une analyse qui n’explique pas pourquoi la principale opposition aux guerres d’Obama vient des institutions militaires (le général Martin Dempsey et l’ancien secrétaire à la Défense Robert Gates, pour n’en nommer que quelques uns).

Comme insiste Lyndon LaRouche, le danger de guerre globale vient avant tout du désespoir de l’oligarchie financière transatlantique devant l’agonie de son système, plus que jamais sur le point d’exploser.