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Ukraine : les néo-nazis de Secteur droit déployés pour ruiner l’accord de Genève

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Le ministre russe des Affaires étrangères Sergeï Lavrov a répondu avec colère à la mort de trois activistes gardant un point de passage près de Slaviansk, dans l’est de l’Ukraine dimanche. Deux assaillants favorables au régime de Kiev, déployés dans le cadre de ce que les chaîne de télé américaines CNN et ABC ont décrit comme une attaque de Secteur droit (groupuscule néo-nazi qui a dirigé l’insurrection du Maidan désormais intégré dans la nouvelle garde nationale), ont également été tués.

Lavrov a dénoncé l’administration Obama et le régime de Kiev pour avoir violé l’accord de Genève du 17 avril, avant même que l’encre n’ait eu le temps de sécher.

Le quotidien britannique The Guardian cite Lavrov en ces termes :

Des décisions sont prises – en particulier par ceux qui ont pris le pouvoir à Kiev – qui non seulement ne respectent pas mais au contraire violent carrément l’accord de Genève. Les autorités ne font rien, ne lèvent même pas le petit doigt, pour traiter les causes de la crise interne en Ukraine. Avant de lancer des ultimatums nous sommant de satisfaire certaines demandes en deux ou trois jours sous peine d’être menacés de sanctions, nous appelons nos partenaires américains à prendre la pleine responsabilité pour ceux qu’ils ont mis au pouvoir.

Pendant ce temps, des groupes opposés au coup d’Etat et associés au maire de Slaviansk, Vyacheslav Ponomaryov, ont demandé à la Russie d’envoyer des « forces de maintien de la paix » dans l’est de l’Ukraine pour arrêter les tueries, selon des rapports publiés par le Guardian et RIA Novosti.

L’article du Guardian fait remarquer que l’accord de Genève a été pratiquement détruit par l’incident de Slaviansk et rapporte que Ponomaryov a déclaré que « des troupes russes sont rapidement nécessaires pour protéger la population civile ». RIA Novosti cite le maire affirmant que « la ville est assiégée par Secteur droit », et qu’il « a demandé à Poutine d’envoyer des troupes pour le maintien de la paix dans les régions de Donestk et Luhansk ».

Moscou n’a pas fait de commentaire sur ces demandes, fait remarquer l’agence. La dépêche souligne que Poutine avait rappelé, lors de la conférence de presse suivant la signature de l’accord du 17 avril, que le Conseil de la Fédération (la chambre haute du parlement) lui avait accordé l’autorisation d’envoyer des troupes en Ukraine, et qu’il « espérait cependant ne pas avoir à faire usage de ce droit ».

Le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a déclaré le 19 avril dans un entretien que la Russie n’a aucun plan pour envahir l’Ukraine, mais qu’ « aucun pays ne peut rester indifférent face aux divers signes de guerre juste à côté de nos frontières. Ainsi, les mesures nécessaires seront prises. »

Peskov a ajouté :

« Un autre pas de l’Otan en direction des frontières de la Russie signifierait le dépeçage total de toute l’architecture de sécurité européenne. Et si cette organisation s’approche de nos frontières, alors la Russie se verra obligée de prendre des mesures pour assurer sa sécurité.

L’administration Obama reste fidèle à la politique provocatrice d’élargissement de l’Otan vers l’Est, et continue à envisager la possibilité de faire parvenir de l’aide militaire au gouvernement néo-nazi qu’elle a installé au pouvoir à Kiev.

Le vice-président américain Joe Biden est arrivé à Kiev hier pour deux journées de consultations avec les autorités ukrainiennes, y compris avec le Premier ministre Arseni Iatseniouk, amené au pouvoir par le coup d’Etat du 22 février.

Ce dernier a demandé une aide tous azimuts de la part des Etats-Unis, tant dans les domaines, financier, économique que militaire, comme si ceux-ci se préoccupaient réellement de l’avenir de l’Ukraine... et comme si l’origine de la crise n’était pas liée à la faillite du système financier transatlantique.

Lavrov a averti que les tentatives d’isoler la Russie échoueraient, en raison du fait que celle-ci est une « grande puissance indépendante, qui sait ce qu’elle veut ».

Pendant ce temps, des groupes opposés au coup d’Etat et associés au maire de Slaviansk, Vyacheslav Ponomaryov, ont demandé à la Russie d’envoyer des « forces de maintien de la paix » dans l’est de l’Ukraine pour arrêter les tueries, selon des rapports publiés par le Guardian et RIA Novosti.

L’article du Guardian fait remarquer que l’accord de Genève a été pratiquement détruit par l’incident de Slaviansk et rapporte que Ponomaryov a déclaré que « des troupes russes sont rapidement nécessaires pour protéger la population civile ». RIA Novosti cite le maire affirmant que « la ville est assiégée par Secteur droit », et qu’il « a demandé à Poutine d’envoyer des troupes pour le maintien de la paix dans les régions de Donestk et Luhansk ».

Moscou n’a pas fait de commentaire sur ces demandes, fait remarquer l’agence. La dépêche souligne que Poutine avait rappelé, lors de la conférence de presse suivant la signature de l’accord du 17 avril, que le Conseil de la Fédération (la chambre haute du parlement) lui avait accordé l’autorisation d’envoyer des troupes en Ukraine, et qu’il « espérait cependant ne pas avoir à faire usage de ce droit ».

Le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a déclaré le 19 avril dans un entretien que la Russie n’a aucun plan pour envahir l’Ukraine, mais qu’ « aucun pays ne peut rester indifférent face aux divers signes de guerre juste à côté de nos frontières. Ainsi, les mesures nécessaires seront prises. »

Peskov a ajouté :

« Un autre pas de l’Otan en direction des frontières de la Russie signifierait le dépeçage total de toute l’architecture de sécurité européenne. Et si cette organisation s’approche de nos frontières, alors la Russie se verra obligée de prendre des mesures pour assurer sa sécurité.

L’administration Obama reste fidèle à la politique provocatrice d’élargissement de l’Otan vers l’Est, et continue à envisager la possibilité de faire parvenir de l’aide militaire au gouvernement néo-nazi qu’elle a installé au pouvoir à Kiev.

Le vice-président américain Joe Biden est arrivé à Kiev hier pour deux journées de consultations avec les autorités ukrainiennes, y compris avec le Premier ministre Arseni Iatseniouk, amené au pouvoir par le coup d’Etat du 22 février.

Ce dernier a demandé une aide tous azimuts de la part des Etats-Unis, tant dans les domaines, financier, économique que militaire, comme si ceux-ci se préoccupaient réellement de l’avenir de l’Ukraine... et comme si l’origine de la crise n’était pas liée à la faillite du système financier transatlantique.

Voir : Ukraine : éviter la Guerre mondiale