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Conférence internationale de l’Institut Schiller du 13-14 juin 2015 à Paris.
Messages d’anciens résistants à la conférence de l’Institut Schiller de Paris

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Pour Charles Paperon, ancien combattant volontaire de la Résistance, le combat des BRICS contre l’oligarchie financière s’inscrit dans celui de la Résistance contre le Nazisme.

Les BRICS nous permettront d’établir une paix durable

Message de Jean Verstappen,lu lors de la conférence internationale de l’Institut Schiller du 13-14 juin 2015 à Paris. Il est ancien sénateur, président de la Fraternelle royale Général Patton 11e Bataillon de Fusiliers, secrétaire de « Rencontres pour la Paix », Belgique.

Chers participants,

Je regrette beaucoup que ma santé ne me permette pas d’être parmi vous aujourd’hui, mais je vous envoie mes salutations les plus chaleureuses, et je vous souhaite un grand succès pour cette conférence.

Face au danger croissant d’une guerre mondiale, l’alternative proposée par les pays des BRICS, basée sur le respect mutuel, la coopération et le développement économique, doit nous permettre d’établir une paix durable.

Je souhaite que le message de cette conférence puisse être le plus largement soutenu par nos concitoyens, que les Nations européennes s’associent aux politiques des BRICS, pour qu’enfin, un nouvel ordre économique mondial plus juste puisse émerger.

C’est l’oligarchie financière qu’il faut combattre

Message de Charles Paperon, ancien combattant volontaire de la Résistance, Brest.

Je suis très heureux d’être invité à participer à l’Institut Schiller, qui est de renommée mondiale actuellement. Je pensais venir au séminaire, mais sur le plan physique et personnel cela n’a pas été possible. Mais je tenais absolument à y participer, à y être présent sur le plan de la parole.

Sur le plan de la parole, comme je l’ai déjà dit à certains séminaires, il faut continuer à combattre l’oligarchie financière. C’est elle qui est au départ de tous nos maux actuels. Actuellement, l’oligarchie financière est derrière pas mal de guerre. Toutes les grandes puissances se lavent les mains et font faire les guerres à d’autres pays, qui n’ont pas compris leur origine. Quand on pense qu’en 1945 la France était ruinée. Elle a réussi à se remonter grâce à la solidarité de tous. Et actuellement nous sommes endettés. C’est pire que d’être ruiné, c’est à dire que nous sommes une fois de plus otages de cette oligarchie financière qui nous mène directement à la catastrophe que nous avons connu en 33 avec le fascisme, avec le nazisme, où les peuples ont été massacrés.

Il y a 70 ans, c’était la capitulation du nazisme. Je dis bien capitulation. 70 ans après, où en sommes-nous ? Je pense que ça n’est pas terminé, puisque les guerres sont toujours là, les peuples s’endettent, s’appauvrissent.

Le combat continue, tant qu’on est debout, tant qu’on est témoin de cette période. Il faut le dire, c’est ça l’avantage de ce témoignage.

Nous comptons beaucoup sur les jeunes. Ce sont les jeunes qui doivent actuellement prendre le relais, bousculer cette oligarchie en place, les gens qui font le métier de la politique.

Il faut absolument que les jeunes prennent ce problème à bras-le-corps et se posent les questions : pourquoi tout cela ? Pourquoi tout cela ? Il faut continuer à se poser des questions. Il ne faut pas désespérer tant qu’il y aura des jeunes. Chaque jeune doit prendre sa part aux problèmes actuels, ne pas compter (se reposer) sur les autres. C’est pour ça que je continue tant que je serai debout, tant que je serai vivant, d’attirer l’attention vis à vis des jeunes. De continuer, de ne pas se laisser abattre.

Tout est possible encore. Nous sommes là pour soutenir avec nos faibles moyens.

Merci.

Source : Institut Schiller.

Vers les autres discours de la conférence.