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COP 21, projet de réduction massive de la population mondiale

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Article de Valérie Smakhtina publié par sputniknews le 22 juillet 2015.

La COP 21 n’est pas un bien absolu. Le mouvement "Solidarité et progrès" est le seul à dénoncer la conférence sur le climat, sur laquelle les autorités françaises misent beaucoup.

Nous avons demandé à Christine Bierre de nous expliquer en quoi les négociations pourraient conduire à des conséquences néfastes et dangereuses.

La COP 21 n’a pas tellement pour objectif la protection de la planète, mais un « plongeon massif de la population actuelle de sept milliards à un milliard seulement » , parce que « l’économie fondée sur les énergies renouvelables ne pourra accueillir qu’un milliard d’individus sur la Terre ». Christine Bierre témoigne : « On dit, par exemple que s’il y a des changements climatiques, c’est à cause du travail de l’homme et non pas des cycles galactiques, des cycles solaires, des cycles terrestres qui ont toujours été à l’origine des changements climatiques. Si cette théorie est vraie, cela veut dire qu’il faut réduire la production de l’homme. On propose alors de sortir des énergies fossiles et du nucléaire pour aller, d’ici 2050, vers les énergies renouvelables. Mais ces énergies renouvelables produisent beaucoup moins que les énergies fossiles et le nucléaire. Si on va vers une économie qui est fondée sur les énergies renouvelables, cette économie-là ne pourrait soutenir et accueillir qu’environ un milliard d’individus sur la planète. Or, aujourd’hui, nous sommes sept milliards et nous allons vers beaucoup plus  »

La terrible idée de réduire la population de la Terre a été ouvertement proclamée par la prince Philip d’Édimbourg. [1] (...) En 1986, il a écrit un livre intitulé « Si j’étais un animal  » , dans lequel il dit qu’il aurait souhaité d’être réincarné en un virus mortel pour réduire la population « afin de contribuer de quelque manière à résoudre le problème de la surpopulation  » . Précédemment, en 1981, dans une interview à People Magazine, il s’est opposé au programme des Nations unies sur la lutte contre le paludisme au Sri Lanka parce que celui-ci avait abouti à doubler la population en 20 ans. Et il a dit : «  Nous n’avons pas de choix, si la croissance démographique n’est pas limitée de façon volontaire, elle le sera involontairement par l’expansion des maladies, de la famine et de la guerre  » se rappelle Christine Bierre.

Cette idéologie cible principalement les pays des BRICS et les pays émergents, continue-elle. « Lors du sommet de Copenhague, en 2009, l’Inde, la Chine et d’autres pays émergents avaient complètement refusé d’adopter les règles censées lutter contre le réchauffement climatique. Ils avaient dit que, pour eux, ce qui passait, d’abord, c’était le développement des populations ». Or, les États-Unis, un des plus grands pollueurs au monde, ne sont pas du tout menacés : «  Lorsqu’on est à la tête du monde, on n’est pas obligé de suivre ses propres lois. »

Or, les changements climatiques ont toujours eu lieu. En fait, la température a commencé à augmenter en 1695, précise Christine Bierre, parce que le soleil a eu une activité magnétique beaucoup plus importante. «  Entre 1695 et aujourd’hui, il y a eu une augmentation de température d’à peu près un degré. Ce n’est pas énorme. Entre temps, l’activité humaine s’est développée massivement. Depuis 2000 il y a plutôt une tendance à la baisse, un petit refroidissement qui a eu lieu entre 1940 et 1970 » . Cela veut dire qu’il faut étudier beaucoup plus les causes des changements de température sur notre planète (mouvements galactiques, activité solaire et autre) qui ne sont pas du tout l’effet de l’activité humaine.

L’avenir de la population mondiale n’est pas terne aux yeux de Christine Bierre qui reste optimiste : « Je pense que, pour toutes ces raisons, il est extrêmement important de dénoncer ce qui se passe. Si les ressources naturelles sont limitées, la capacité de l’homme ne l’est pas, ainsi que sa créativité, sa faculté de découvrir de nouvelles ressources, de nouvelles technologies qui ont toujours permis à l’homme de passer d’une population moindre à une intensité de population plus grande, à sept milliards et plus aujourd’hui ».

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[1Dans l’interview, Christine Bierre explique aussi que le Sommet de la Conscience qui a eu lieu à Paris le 21 juillet, dans le contexte de la COP21, a été do-organisé par l’Alliance de la Religion et de la Conservation, créé par le Prince Philippe d’Édimbourg en 1995 et dirigé par son proche collaborateur, Martin Palmer. Lors de ce sommet, Nicolas Hulot a d’ailleurs répondu par l’affirmative a la question suivante de Christine Bierre : "Est-ce que le prince Philip, duc d’Édimbourg, soutient ce sommet et est-ce que ce sommet va dans le sens de sa volonté de réduire la population mondiale ?. "Je ne sais pas s’il soutient le sommet ;" a répondu M. Hulot, "mais indirectement la présence de Martin Palmer au sommet semble le confirmer et je pense que tout ça va dans le même sens que les réflexions, les espérances et les aspirations du prince Philip d’Édimbourg."(Solidarité & Progrès)