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En soutien à la mission spatiale américaine vers la Lune et Mars.

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Aux Etats-Unis, nos amis du LaRouche Political Action Committee (LPAC) viennent de lancer une pétition pour pousser le Président et le Congrès américain à aller jusqu’au bout de la politique spatiale qu’il a annoncée en fixant une mission sur Mars en passant par la Lune.

La pétition précise que la première étape que représenterait le retour sur la Lune en 2024 ne pourrait être réalisée que si elle s’inscrit dans une mobilisation scientifique, culturelle et économique beaucoup plus vaste, mobilisation qui nécessite des mesures et des réformes aux antipodes du système actuel.

Pour signer la pétition :
https://action.larouchepac.com/moon_mars?recruiter_id=139893
et ou Ajoutez votre signature, en textant ’Moon’ to (202) 609-8371]

Texte :

Nous soussignés, demandons au Président des Etats-Unis et au Congrès américain de faire tout ce qui est nécessaire pour :

  • La réalisation du programme ARTEMIS de la NASA comprenant l’alunissage, prévu pour 2024, de la première femme, comme le réclament le Président Trump et l’Administrateur de la NASA Jim Bridenstine.
  • Faire d’ARTEMIS la première étape d’une « industrialisation de la Lune » qui constituera une « plateforme économique » et un « tremplin » pour la colonisation humaine de Mars et l’exploration robotique et humaine du système solaire telle qu’elle fut conçue par le visionnaire de l’espace, Krafft Ehricke.
  • Le développement de moteurs nucléaires spatiaux permettant de raccourcir la durée de trajets et d’établir comme norme, grâce à une accélération/décélération constante, l’environnement d’une microgravité plus conforme à l’organisme humain lors des voyages interplanétaires. A l’avenir, l’hélium-3, un élément rare sur terre mais présent sur la Lune, pourra servir de combustible à des moteurs basés sur la fusion nucléaire [1].
  • Compléter le programme ARTEMIS avec un programme « à marche forcée » du type décrit par l’économiste américain Lyndon LaRouche permettant de créer, en irriguant toute l’économie mondiale avec les retombées scientifiques et technologiques des nouvelles technologies spatiales et nucléaires, les bases d’une paix durable à l’échelle mondiale.
  • Eliminer ou réformer les aspects spéculatifs et prédateurs du système financier actuel, une mesure d’assainissement indispensable pour permettre aux nations souveraines de libérer les crédits et les investissements à long terme indispensables pour la réalisation de ces objectifs.
  • Faire tomber les barrières empêchant des coopérations plus rapprochées avec des partenaires internationaux, en particulier le fameux « Amendement Wolf » qui empêche la NASA de travailler avec la Chine.

Lors d’une conférence internationale en Russie, en 2009, l’économiste visionnaire américain Lyndon LaRouche avait évoqué l’état d’esprit indispensable pour faire aboutir une telle entreprise civilisationnelle :

“Afin d’atteindre les objectifs devant nous, il est essentiel d’offrir une nouvelle mission à l’humanité — l’humanité toute entière. Un programme Lune-Mars est le programme idéal car il nous force à effectuer les types de changements qui sont requis d’un point de vue scientifique pour garantir l’existence future de l’humanité.

Nous avons beaucoup de problèmes sur cette planète et nous ne pourrons pas les résoudre efficacement sans opter pour le développement du Système solaire en tant qu’habitat pour l’humanité. Scientifiquement, nous sommes à la veille d’un tel développement, bien que de nombreuses découvertes restent à faire. Elles permettront d’étendre l’activité de l’homme jusqu’à Mars. Ca viendra dans peu de temps. Cependant, ce dont nous avons besoin avant tout, c’est l’intention d’accomplir un tel programme. Nous devons éduquer et former des générations de jeunes qui auront pris goût et se passionneront pour une telle mission. Dans la période qui vient, avant la fin de notre siècle, c’est elles qui participeront à cette mission.

Nous devons de nouveau offrir à l’humanité un sens d’objectif, en termes de développement, pas seulement à l’échelle terrestre, mais à travers l’influence terrestre sur les régions avoisinantes du Système solaire et au delà.

Cet objectif est à portée de main. Nous savons que nous pourrions l’atteindre d’ici deux ou trois générations. Ce qu’il faut faire, c’est donner aux gens dont les petits enfants iront dans l’espace, un objectif à atteindre. Ce sont ces derniers qui iront peupler des endroits autres que la Terre. Et dans trois à quatre générations, quand nous aurons disparu, ils seront là. On doit leur donner cette occasion. A nous, aujourd’hui, d’inspirer à notre société l’orientation vers cette mission au profit des générations à naître”.

[1] Aussi bien les réacteurs de fission que de fusion thermonucléaire de première génération (type Tokamak, etc.) nécessitent la présence d’un « cycle de Carnot » où la chaleur produite par les émissions de neutrons fait bouillir de l’eau, créant de la vapeur d’eau qui, à son tour, fait tourner des turbines produisant de l’électricité. Or, en rupture avec ce procédé, lors d’une réaction (a-neutronique) de fusion nucléaire avec l’hélium-3, la réaction n’émet plus de neutrons mais des protons, c’est-à-dire des particules chargées électriquement. Ces protons se convertissent aisément et sans intermédiaire en électricité ou peuvent alimenter directement la poussée. On parle alors de fusion « a-neutronique » ou de fusion nucléaire de « deuxième » génération.