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L’espace et l’atome, les deux fers de lance du futur

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S&P—Dans un contraste criant avec l’illusion d’un monde clos entretenu en Occident, une dynamique de progrès et de coopération gagne une partie du monde, en Chine, en Inde, en Afrique, etc, dans les domaines du nucléaire et du spatial, ouvrant de nouveau la perspective de porter l’humanité aux frontières de ses capacités.

Le 7 septembre prochain, la sonde indienne Chandrayaan-2 doit se poser sur le pôle sud de la Lune. L’Inde deviendra alors la quatrième nation, après les États-Unis, la Russie et la Chine à fouler le sol de notre satellite.

Le monde, vu depuis la Lune – ou depuis l’orbite terrestre, où se trouve actuellement Chandrayaan-2 – est radicalement différent de celui que l’on peut observer depuis la vallée des paumés qu’on appelle aujourd’hui la France.

Ici, nous nageons en plein catastrophisme millénariste vert, alimenté par une élite trop satisfaite de pouvoir se refaire une virginité morale, et convertissant son arrogance naturelle en culpabilisation anti-création humaine pseudo scientifique. Le journal Libération du 29 juillet offre par exemple généreusement sept pages, dont la Une, toutes entières consacrées à la « collapsologie », mettant couches sur couches pour convaincre ses lecteurs que le monde est « fini », et que l’humanité, insatiable consommatrice de ressources, a dépassé les limites fixées par Mère Gaïa. Rien de mieux pour paniquer ses lecteurs abêtis et, le cas échéant, les faire basculer dans la violence.

Depuis la Lune, l’homme se voit au milieu d’une galaxie peuplée de plus de 200 milliards d’étoiles, dans un univers lui-même peuplé de plus de 2000 milliards de galaxies. Une telle immensité à explorer et à découvrir réfute en soi la croyance en la finitude du monde, et le pessimisme écolo apparaît ainsi pour ce qu’il est vraiment : un caprice de bobo vivant en pays riche.

Coopération spatiale

Les quatre nations « lunaires » – États-Unis, Inde, Russie et Chine – portent désormais la responsabilité d’inspirer au reste de l’humanité la passion pour aller explorer plus loin notre système solaire, à partir de la « piste de décollage » que nous offre la Lune, et de lancer ainsi un processus de révolutions technologiques similaire à celui qu’avait induit le projet Apollo il y a 50 ans, et dont les bénéfices sociaux et économiques dépasseront largement le domaine spatial.

Une telle coopération obtiendra le soutien ...suite