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Impeachment contre Trump : les services secrets déclarent la guerre au président élu

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Scott Ritter, l’ancien inspecteur de l’armement de l’ONU qui avait exposé le mensonge des armes de destruction massive de l’Irak avant que l’administration Bush-Cheney ne lance l’invasion en mars 2003, vient de publier un article très pointu sur la procédure de destitution contre le président Trump. Parlant d’une « politisation » et même d’une « arsenalisation » des services à l’encontre de la présidence, il met en lumière une véritable guerre des services de renseignement contre le Président légitimement élu par le peuple.

Dans un long article très documenté paru le 27 novembre sur le site ConsortiumNews, Scott Ritter présente un tableau précis du prétendu « lanceur d’alerte » – celui dont on ne prononce pas le nom – qui a déclenché la procédure d’impeachment contre le président des États-Unis en accusant ce dernier d’avoir exercé des pressions sur le nouveau président Zelensky lors d’un appel téléphonique le 25 juillet dernier, afin d’obtenir de lui une enquête sur le Démocrate Joe Biden.

L’ancien inspecteur de l’ONU commence par décrire la gravité de ces événements : « La plainte du lanceur d’alerte a mis en évidence la politisation de la communauté du renseignement, et l’arsenalisation des institutions de la sécurité nationale, contre un président en exercice », écrit-il.

Au cœur du réacteur anti-russe

Diplômé de l’Université de Yale en 2008, puis à Harvard, le lanceur d’alerte a été recruté au Centre d’analyse pour l’Europe (OREA) de la CIA. À cette époque, Dmitri Medvedev était le président de la Fédération de Russie, et l’administration Obama tentait d’exploiter les failles dans la relation entre Medvedev et Poutine. Le but était d’initier sa politique de « Reset », c’est-à-dire de réduire de nouveau la Russie à l’état de simple « puissance régionale », comme l’avait dit un jour Barack Obama.

La réélection de Poutine en 2012 a sapé ce projet. Le coup d’État organisé à Kiev en février 2014, par Victoria Nuland, responsable au département d’État américain de l’Europe et l’Eurasie, avec l’aide des groupes ultranationalistes et néo-nazis ukrainiens, a été fomenté pour créer les conditions d’un conflit entre les États-Unis et la Russie – conflit temporairement gelé par l’élection de Donald Trump en 2016.

C’est à l’époque où Trump lance sa campagne que le lanceur d’alerte a été intégré en juillet 2015 au sein du Conseil national de sécurité (NSC), à la Direction des affaires ukrainiennes, à un poste de niveau supérieur à son propre niveau. Il a été parrainé pour cela par le directeur de l’OSEA, Peter Clement, et par le directeur de la CIA, John Brennan.

Dans la période dite de « transition » ... suite