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Michael Bloomberg, le candidat de la dictature financière verte

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S&P—Aux États-Unis, la procédure de destitution contre le président Trump se dirige vers un échec plus que probable. Dommage collatéral calculé ou pas, c’est la candidature du favori démocrate Joe Biden qui s’effondre, plombée par sa mise en cause dans l’affaire ukrainienne. Comme option de rechange, l’oligarchie financière anglo-américaine avance l’ancien maire de New-York, le milliardaire Michael Bloomberg. Ce proche des Clinton lui semble le bon poulain pour mettre en place un fascisme financier drapé dans le « Green New Deal ».

Finance verte

Michael Bloomberg est actuellement la 11e fortune mondiale, avec 58 milliards de dollars, selon le magazine Forbes. Face à lui, Donald Trump, avec ses trois milliards et sa 275e place mondiale, fait figure de petit caïd de banlieue. L’ancien maire de New-York a mis 100 millions de dollars sur la table pour financer sa campagne. Du jamais vu. Fin novembre, il a acheté 840 mots-clés liés à « climat », comme « crise climatique » ou « apocalypse climatique », de façon à ce que les Américains faisant des recherches sur Google US tombent sur sa campagne.

Précisons que Bloomberg, de connivence avec la City de Londres et la Banque d’Angleterre, se trouve au cœur du montage visant à « verdir » la finance, que nous avons exposé ICI et LÀ. L’idée étant d’exploiter la nouvelle peur des bien-pensants afin de continuer à faire d’énormes bénéfices après le krach financier, et d’imposer un système totalitaire où les États seront placés sous la tutelle des banques centrales. « Du renflouement des banques au renflouement climatique », comme l’écrit à juste titre l’ancien éditorialiste et actuel actionnaire du quotidien économique allemand Handelsblatt, Gabor Steingart, qui dénonce, dans une tribune parue le 5 décembre, le plan d’Ursula von der Leyen, la nouvelle présidente de la Commission européenne, et de Christine Lagarde, le nouvelle présidente de la BCE, visant à investir 1000 milliards d’euros pour refroidir le climat.

En 2015, lors d’une réunion en parallèle à la COP21 qui se tenait à Paris, Bloomberg a été nommé par Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre, à la tête d’un groupe de travail du Conseil de stabilité financière, l’organisme de la Banque des règlements internationaux (BRI), chargé de s’occuper du climat. La Bloomberg Family Foundation, plus connue sous le nom Bloomberg Philanthropies, avec d’autres grandes fondations « charitables » aux mains de milliardaires britanniques, finance depuis des décennies une vaste palette de think-tanks et d’ONG à la pointe de la lutte climatique, notamment la Fondation européenne du Climat chez nous et la Climate Works Foundation aux États-Unis (lire notre document de fond : La European Climate Foundation (ECF), porte-avion de la mafia climatique).

Aujourd’hui, avec sa candidature à la présidentielle américaine, Bloomberg a fait savoir qu’il renonçait à sa mission d’envoyé spécial de l’ONU pour le climat. Le secrétaire général de l’ONU António Guterres, qui l’avait nommé à ce poste en mars, a été informé le 11 novembre de cette décision par lettre. En 2018, le New-yorkais avait annoncé un don de 4,5 millions de dollars (3,7 millions d’euros) pour compenser le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat conformément au souhait du président.

Voici donc Michael Bloomberg, un pirate prédateur financier de la pire espèce, représentant par excellence des forces de Wall Street et de l’ensemble des intérêts financiers anglo-américains, propulsé comme porte-voix majeur de la lutte contre le « changement climatique », aux côtés de Greta Thunberg, de Christine Lagarde, d’Ursula von der Leyen et d’Anne Hildago !

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