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News / Brèves

Génocide : quels sont les 3 milliards d’individus devant disparaître ?

Déclaration de Helga Zepp-LaRouche

16 décembre 2009

par Helga Zepp-LaRouche, présidente de l’Institut Schiller

La politique du Prince Philip, qui souhaite, de son propre aveu, être réincarné en virus mortel afin de mieux contribuer à réduire la population mondiale de 80%, est pratiquement sur l’agenda à Copenhague. Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) affirme dans son Rapport de 2009 sur l’état de la population mondiale, présenté lors d’une conférence à Copenhague le 18 novembre 2009, que le réchauffement planétaire ne peut être endigué que par une réduction massive de la population mondiale.

Pendant la présentation de ce rapport se trouvait à la tribune Roger Martin, le directeur de l’Optimum Population Trust (OPT), une organisation qui avait commissionné une étude auprès de la London School of Economics qui affirme que le moyen le moins coûteux de résoudre le problème du réchauffement planétaire serait de réduire la population mondiale de 500 millions d’ici 2050. Comme diverses projections prévoient que la population totale devrait s’élever à plus de 9 milliards d’ici là, la proposition de réduire la population mondiale à seulement 6 milliards implique l’élimination de 3 milliards de personnes !

Dans un communiqué de presse du 16 mars 2009, l’OPT écrivait même sous le titre « Earth Heading for 5 Billion Overpopulation ? » (« La Terre se dirige-t-elle vers une surpopulation de cinq milliards ? »), que « sur la base des données de l’empreinte écologique et des capacités biologiques qui sont disponibles depuis une décennie, l’OPT estime à cinq milliards la population que le monde peut soutenir actuellement. ». Dans une déclaration ultérieure, l’organisation britannique proposait que la réduction démographique figure en haut de l’agenda à Copenhague. Ces chiffres dépassent de quelques ordres de grandeur ceux que le Tribunal de Nuremberg eut à juger il y a 60 ans.

La première semaine de la conférence a clairement montré que la politique de l’Empire britannique repose, aujourd’hui comme hier, sur le principe de « diviser pour régner ». La première cible est la Chine, notamment parce qu’elle assure le rôle de représentant des nations en développement. Des pressions sont exercées sur les Chinois aussi bien pour réduire leurs émissions de CO2 que pour procéder à une réforme monétaire qui va complètement à l’encontre des intérêts de la Chine.

Deuxièmement, on tente de diviser l’unité du G77, en exploitant la situation désespérée dans laquelle se trouvent certains Etats-membres, en leur offrant des avantages financiers. Certains pays, par exemple ceux qui coopèrent avec la Chine, sont exposés à des représailles. En outre, on tente de semer la zizanie entre ce que l’on appelle les pays « pauvres » et les pays « émergents ».

Les pressions exercées avant tout sur la Chine, l’Inde et les pays en voie de développement pour signer un accord contraigant sur les émissions de CO2, sont énormes. Le risque est réel que certains pays, confrontés à des conditions financières désespérées, disent « oui » aux accords, lorsqu’ils veulent dire « non ». La terrible vérité est que les nations qui décident de rompre avec le G77 consacrent leur propre destruction.

Les habits neufs de l’empereur

Ce n’est pas sans ironie que, ici même à Copenhague, la ville de ce merveilleux poète danois qu’était Hans Christian Andersen, les habits neufs du roi sont négociés, sous forme d’achat de droits d’émission. Tout d’abord, on doit dire que les sommes offertes, par exemple par l’Union européenne, sont ridicules, par rapport aux milliards de pertes que les pays en voie de développement essuieront s’ils sont privés de développement réel dans le cadre d’une dictature du climat, fondée sur une fraude scientifique. En outre, au vu de l’accroissement du nombre de faillites nationales au sein du système de la mondialisation, la capacité de l’Empire à honorer réellement les engagements pris est inexistante. C’est un évidence pour tous les enfants de Copenhague : l’empereur est nu !

En effet, c’est la faillite irréversible du système financier qui explique pourquoi toutes sortes de créatures bizarres sortent actuellement des taillis et osent exposer leurs idées obscures. C’est ainsi que s’invite au débat précisément maintenant l’un des maîtres de la manipulation à l’aide de programmes informatiques biseautés, à savoir Dennis Meadows, le tristement célèbre co-auteur de Halte à la croissance !. Dans son étude pour le Club de Rome, Meadows a consciemment écarté le rôle de la créativité humaine dans la définition de nouvelles ressources. Avec son intoxication délibérée des gens, il est devenu l’un des pères spirituels du mouvement écologique. Et quelles sages paroles nous profère-t-il aujourd’hui ? Dans une interview avec le Spiegel du 9 décembre, Meadows dit que « nous devons apprendre à vivre une vie permettant l’épanouissement et le développement avec les émissions de CO2 de l’Afghanistan ». Et combien de gaz carbonique émettent les pipes à opium, M. Meadows ?

Même des journaux comme le Financial Times ou le Financial Post du Canada annoncent la couleur avec des propositions de planning familial extrême, voire de politique de l’enfant unique à l’échelle mondiale. L’avenir serait un monde de vieillards ? Non, merci ! Mais c’est l’édition allemande du National Geographic qui nous offre la contribution la plus perverse, dans un article sur les Hadzabe de Tanzanie, qui vivent aujourd’hui encore comme à l’âge de pierre, de la chasse et la cueillette. Le problème du développement durable nous fait poser « une question aussi désillusionante qu’inévitable : pouvons-nous, devons-nous, apprendre des Hadzabe ? ». Nous propose-t-on de revenir à un potentiel démographique d’environ 10 millions d’individus ?

Si cette conférence à Copenhague aura eu un mérite quelconque, le seul sera d’avoir exposé au public l’agenda génocidaire d’organisations comme l’OPT ou l’UNFPA. Cet agenda doit être rejeté avec la plus grande clarté.

Face à la crise systémique de la mondialisation, qui s’aggrave de jour en jour, il y a un seul sujet de discussion raisonnable : comment réaliser le plus rapidement possible un nouvel ordre économique mondial. La seule proposition réaliste est celle faite par Lyndon LaRouche : que les quatre nations les plus puissantes du monde, la Russie, la Chine, l’Inde et les Etats-Unis dans la tradition de Franklin Roosevelt, remplacent le système monétaire actuel, qui est en faillite, par un système de crédit.

Il faut mettre à l’ordre du jour ce que Franklin Roosevelt entendait faire dans le cadre du système de Brettons Woods — mettre fin au colonialisme une fois pour toutes !