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Le président de la Bundesbank s’oppose au plan hyperinflationniste de Draghi

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(Nouvelle Solidarité) – Le président de la Banque centrale allemande (Bundesbank) Jens Weidmann a dénoncé avec force le plan du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi pour l’achat de centaines de milliards, sinon de milliers de milliards d’euros d’obligations du trésor des pays membres de la zone euro, dans le seul but de renflouer les banques.

Weidmann a expliqué lors d’une entrevue dans Der Spiegel le 26 août que « nous ne devrions pas sous-estimer le danger de voir le financement par la banque centrale se transformer en une forme de dépendance, comme dans le cas d’une drogue... Une telle politique est pour moi trop proche du financement de l’Etat par la planche à billets  ».

Certaines dépêches rapportent que Weidmann a ajouté : «  Dans une démocratie, il devrait revenir aux Parlements et non pas aux banques centrales de décider un tel partage des risques. (…) La manne venant des banques centrales ne fera qu’aiguiser encore plus la cupidité. »

Le Chicago Tribune ajoute que Weidmann ne serait pas le seul au sein de la direction de la BCE à s’opposer au programme de Draghi. Lors d’une émission radio sur la chaîne publique ARD le 26 août, la chancelière allemande Angela Merkel a par ailleurs déclaré : « Je pense que c’est une bonne chose que Weidmann prévienne les responsables politiques encore et encore. Je le soutiens et je crois que c’est une bonne chose qu’il a, comme président de la Bundesbank, autant d’influence au sein de la BCE. »

Draghi doit présenter son plan insensé le 6 septembre, devant les 23 membres du Conseil des gouverneurs de la BCE.

Dans le cadre de la politique de crédit productif public prônée par Solidarité et Progrès, appelée à remplacer l’actuel système de banques centrales (au main des banques privées) à géométrie variable (selon l’intérêt principal du moment des grandes banques casino), l’Etat pourra avoir recours à l’émission de crédit pour financer ses dépenses d’équipement, avec l’approbation du Parlement, selon un plan pluri-annuel de développement de l’équipement et de l’infrastructure.