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Haïti
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Executive Intelligence Review (EIR), 31 mars 2011
Haïti, un cas d’étude face au réchauffement sismique

par Dennis Small et Marcia Merry Baker

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Cette chronologie des événements en Haïti depuis le séisme de janvier 2010, démontre hors de tout doute que non seulement l’administration Obama est coupable de négligence criminelle envers le peuple haïtien à cause de son refus de lui venir en aide, mais que pareille négligence fera beaucoup d’autres morts aux USA et à travers le monde, lors d’un éventuel accroissement de l’activité tectonique et volcanique sur Terre.

Il est faux de dire que nous ne pouvons pas prédire les séismes. Dire cela implique le même genre de négligence donc Barack Obama est responsable. De plus en plus de scientifiques brisent le silence sur ce sujet, et leurs recherches pointent vers la relation entre la terre, son champ magnétique, et différents cycles d’activité solaire et galactique. Notre esprit doit donc se tourner vers l’espace afin de découvrir les réponses à nos problèmes.

À cause d’une activité solaire qui s’accroîtra dans les deux prochaines années, les nations de ce monde doivent se préparer à d’éventuels désastres, similaires à ce qu’a vécu Haïti l’année dernière, et le Japon plus récemment. Nous pouvons nous préparer contre ces désastres, mais l’humanité doit tout d’abord mettre Obama à la porte, accompagné des agents d’influence de Wall Street et de la City.


Le Président Barack Obama est directement et personnellement responsable de la mort, tout à fait évitable, qui a frappé des dizaines, voire même des centaines, de milliers de personnes en Haïti sous sa Présidence. Pour n’avoir pas mobiliser les ressources scientifiques, logistiques et d’ingénierie dont disposaient, ou pouvaient disposer rapidement, les États-Unis pour répondre aux désastres causés par le séisme et les inondations de la période 2010-2011 - les mêmes capacités qui sont aujourd’hui nécessaires pour préparer les États-Unis et le monde contre les dangers menaçant la « ceinture de feu » du Pacifique- Obama se trouve coupable de crimes méritant la destitution, comme le disait vigoureusement Lyndon LaRouche à cette époque.

12 janvier 2010  : Un séisme de force 7 à l’échelle Richter frappe Haïti et fait 300 000 morts, 300 000 blessés, et environ 1.3 million de personnes déplacées et sans-abris. Une lecture subséquente des données fournies par le satellite français DEMETER indique un accroissement anormal des ondes électromagnétiques de basses fréquences dans la région du séisme pendant le mois qui a précédé la catastrophe, c’est-à-dire qu’en principe il est possible de prévoir ce genre de séisme et donc de s’y préparer adéquatement.

22 février 2010 : Lyndon LaRouche lance un appel d’urgence afin que le US Army Corps of Engineers (USACE) travaille avec le gouvernement Haïtien pour aider à évacuer jusqu’à un million de personnes vers des sites sécurisés qui devront être construits hors de la plaine côtière, où est située la capitale d’Haïti, Port-au-Prince. Si nous n’agissons pas, dit LaRouche, Haïti connaîtra bientôt des conditions où des épidémies comme la dengue, le choléra, la malaria, le typhoïde, et d’autres se propageront avec les conséquences désastreuses qui s’ensuivront. LaRouche déclare qu’en refusant d’agir, le Président Obama met en oeuvre une politique de génocide malthusien intentionnelle telle que dictée par les Britanniques et qu’il doit donc être destitué. « Combien d’Haïtiens devront mourir avant qu’il devienne évident qu’Obama doive être destitué ? »

25 février 2010 : Des personnalités politiques américaines de premier plan, parfaitement au fait de la situation en Haïti, se rendent à la Maison Blanche pour proposer leur propre plan d’urgence pour que les États-Unis aident à relocaliser des centaines de milliers d’Haïtiens vers des régions plus élevées avant que la saison des pluies et des ouragans ne frappe l’île durant la période d’avril à octobre. La réponse de l’Administration Obama, au niveau le plus élevé, fut de tuer la proposition dans l’œuf, tel un Néron tournant son pouce vers le bas au Cirque romain.

12 mars 2010 : Le magazine EIR publie un dossier portant sur Haïti, qui comprend un plan d’action de ce qu’il faut faire pour éviter une situation où un très grand nombre de gens seraient autrement condamné à une mort certaine. « Le concept de relocalisation consiste à préparer un nombre très important de logements transitoires sur certains sites dans des zones relativement abritées, dans divers départements. Ensuite, il faut déplacer massivement les résidents hors des zones vulnérables et vers les nouveaux sites, où ils auront accès à un toit, une école, des programmes culturels, et, surtout, une opportunité d’accomplir un travail productif dans les projets de construction prioritaires, notamment dans les secteurs de la reforestation, l’agriculture et l’industrie, ainsi que dans la construction de routes et de nouvelles villes ; de systèmes d’égout, d’approvisionnement en eau et de contrôle des crues. » L’étude de l’EIR met l’accent sur le rôle des capacités existantes des États-Unis : « L’histoire et l’orientation du USACE démontrent qu’ils sont plus que prêts pour la tâche, qui inclut la construction de camps, de pistes d’atterrissage, le contrôle des débordements, l’amélioration des routes, les ports, le transport du fret, etc. » Il est aussi significatif que EIR ait fait valoir qu’une semblable mission pour le USACE permettrait de rebâtir ses capacités en fonction d’une utilisation future à plus grande échelle– comme celle que laissent prévoir les dangers actuels de la Ceinture de feu.

Ce numéro de l’ EIR expose aussi le rôle direct de l’Empire britannique dans la mise en place de la politique opposée en Haïti, avec la personne de Paul Collier, professeur à l’Université Oxford, soi-disant expert sur Haïti, Commandant de l’Empire Britannique depuis 2008 et un des conseillers principaux de l’ex-Premier Ministre Tony Blair. Collier proposait de refuser à Haïti l’accès aux technologies avancées et à des infrastructures modernes et, pour couronner le tout, il proposait en plus de lui imposer une « souveraineté limitée », des politiques que l’administration Obama a clairement fait siennes.

12 juillet 2010  : six mois après le séisme, il y a toujours 1,5 millions de personnes délocalisées et vulnérables en Haïti. On s’attend à des inondations causées par la saison des pluies et les « abris » ne consistent en tout que d’environ 700 000 tarpaulins (une simple toile imperméable), dont 40% nécessitent déjà un remplacement. Seules 28 000 personnes ont eu accès à de nouvelles maisons. Presque rien des 19 millions de mètres cube de débris n’ont été dégagés, malgré le fait que le USACE ait créé et initié un programme agressif de déblaiement du territoire dès la fin du séisme. La présence militaire américaine pour assister les sinistrés passe de 20 000 soldats en janvier 2010 (incluant un contingent du USACE), à 12 500 en février, à 500 en juillet. Le bateau UNSC Comfort, nanti d’une capacité de 1000 lits d’hôpitaux, qui a jeté l’ancre en Haïti le 20 janvier, la lève le 9 mars malgré les objections des médecins sur place, qui disent que le départ du bateau sera « catastrophique » pour ces Haïtiens qui avaient besoin de soins médicaux. En vain, l’Administration Obama a décidé que le bateau « n’était plus nécessaire. »

Mi-octobre 2010 : une épidémie de choléra fait éruption en Haïti, dont l’origine serait la région contaminée de la rivière Artibonite, à l’intérieur du pays.

5 novembre 2010 : L’ouragan Tomas frappe Haïti. Bien que le plus fort de l’ouragan passe à côté de l’île, il produit suffisamment de pluies et d’inondations pour créer une nouvelle catastrophe parmi les sans-abris. Le nombre de cas de choléra monte en flèches, et l’ONU prévoit plus de 400 000 cas d’ici avril 2011, tandis que des experts de l’Université de San Francisco et de l’École médicale de Harvard avertissent au début de 2011 que le nombre de victimes sera deux fois plus grand. Selon le plus récent rapport du Ministère haïtien de la Santé, daté du 22 mars 2011, le nombre de décès reliés au choléra atteint 4 749. Cependant, il est généralement admis que les chiffres officiels sous-estiment grandement la réalité.

Tout ceci était prévisible et a été prévu par Lyndon LaRouche qui a fait plusieurs mises en garde publiques à cet effet. Les morts et la dévastation qui s’ensuivirent– le résultat de la politique d’inaction malthusienne volontaire de Londres – sont à blâmer sur Obama. Mettons Obama à la porte avant qu’il ne fasse la même chose à la Californie, que ce soit à propos d’un puissant séisme autour de la faille de San Andreas pour lequel le potentiel est très grand, ou à propos d’autres catastrophes similaires face auxquelles l’administration n’a aucune politique et ne fait que réduire les budgets de préparation et d’intervention.