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Décision historique ?

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Les quatre Ministres des Affaires Extérieures des pays dont le territoire national touche la région arctique (États-Unis, Russie, Danemark, et Norvège) ont été invités par Lawrence Cannon à participer, le 29 mars, à Chelsea, Québec, à une réunion pour discuter les nouveaux enjeux de la région circumpolaire.

Cette réunion du 29 mars sera suivie, dès le lendemain, d’une autre rencontre qui se déroulera à Gatineau en présence, cette fois, des Ministres des Affaires Extérieures des pays du G8.

Ces deux réunions se tiendront alors que la crise financière s’aggrave de jour en jour et menace les structures bancaires de toute la planète. Le groupe bancaire Inter Alpha dominé par lord Jacob Rothschild, un des piliers de l’Empire britannique largement investi au Brésil, risque de s’effondrer en même temps que la bulle insoutenable du « carry trade » brésilien. Les paris demeurent ouverts quant à la survie, dans le court terme, des autres « géants aux pieds d’argile » qui opèrent à la « City » et à Wall Street.

Les Ministres des Affaires Extérieures des pays du G8 pourront-ils avancer des solutions qui soient à la hauteur du défi ? Auront-ils le courage de donner la priorité aux gens d’abord, c’est-à-dire de sauvegarder près de sept milliards de vies humaines plutôt que de sacrifier une grande partie de ces vies pour tenter, en vain, de sauvegarder des milliers de milliards de dollars en dettes spéculatives ?

Pour éviter le chaos et la dépopulation qu’engendrerait un écroulement du système financier et monétaire, il faut que dès maintenant :

  1. Les nations votent une législation qui appliquera un standard Glass-Steagall (1) au système bancaire dans son ensemble et ;
  2. Que, comme le propose Lyndon H. LaRouche, les États-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde, s’entendent pour former un nouveau système international de crédit de type hamiltonien afin de remplacer le système monétariste britannique actuel.

La croyance selon laquelle il serait impossible aujourd’hui de s’opposer avec succès aux politiques de l’Empire britannique est non-fondée pourvu, bien sûr, qu’on refuse de suivre les règles du jeu des maîtres britanniques.

C’est cette capacité de rompre avec les règles du jeu, et parfois même de renverser l’échiquier, qui est l’une des caractéristiques qui démarque Lyndon LaRouche des politiciens ordinaires et qui le rend si menaçant pour l’oligarchie financière londonienne (2).

C’est également la caractéristique prédominante qu’on retrouve chez les grands commis de l’État du passé qui ont réussi à vaincre des empires : par exemple, le cardinal Mazarin au XVIIième siècle ou John Quincy Adams au XIXième siècle.

Le cardinal Mazarin réussit à mettre fin aux hostilités de la guerre de Trente Ans lors du Traité de Westphalie (3) en incitant les protagonistes à appliquer généreusement son principe de « l’avantage de l’autre »... Est-il donc surprenant qu’un impérialiste pur et dur comme sir Henry Kissinger professe une haine si viscérale envers le Traité de Westphalie et son auteur ?

Quant à John Quincy Adams, avant de devenir le sixième Président des États-Unis, il formula, en tant que Secrétaire d’État, la doctrine de Monroe qui visait en premier lieu à neutraliser l’Empire britannique dans les Amériques et par la suite, à promouvoir une communauté de principe entre états-nations.

À quand la décision historique ?

Les prochains sommets d’importance n’auront pas lieu avant juin 2010 à Toronto : d’abord le Sommet des Chefs d’États du G8, et ensuite, le lendemain, le Sommet du G20. Il serait suicidaire d’attendre jusque là pour décider des changements majeurs qui s’imposent.

La meilleure stratégie à adopter demeure l’appui à Lyndon LaRouche et son mouvement qui concentrent leurs attaques contre les oligarques de l’Empire britannique sur deux flancs principaux :

  1. L’éducation rapide du leadership de la grève de masse aux États-Unis qui, comme une vague qui prend chaque jour de l’ampleur, sera bientôt une force invincible capable de forcer la démission (4) du Président Barack Obama qui s’est inféodé à l’Empire britannnique et ;
  2. La mobilisation pour exposer et neutraliser Mikhaïl Gorbatchev et les autres agents britanniques de haut niveau en Russie (5) qui s’opposent au plan LaRouche d’un traité entre les États-Unis, la Russie, l’Inde et la Chine pour la mise en œuvre d’un nouveau système de crédit international à taux de change fixe dans les délais les plus brefs.

Gilles Gervais
Président du Comité pour la République du Canada
ecrivez@comiterepubliquecanada.ca

Notes :

(1) (www.comiterepubliquecanada.ca) voir section les écrits de Lyndon LaRouche : « Un Glass-Steagall global », le 8 février 2010.

(2) Voir le webcast de Lyndon LaRouche du 13 mars 2010 en français au (www.comiterepubliquecanada.ca) section « les écrits de Lyndon LaRouche. »

(3) Helga Zepp-LaRouche : « Peace of Westphalia is a Model for Today », Executive Intelligence Review, August 25, 2006.

(4) Lyndon LaRouche : « Le Départ d’Obama est Désormais Inévitable ». (www.comiterepubliquecanada.ca) voir section « nouvelles internationales. »

(5) LaRouche : « We and the Russian People Have a Common Enemy ». (www.comiterepubliquecanada.ca) dans la section « nouvelles internationales. »