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Le réchauffement global d’Al Gore : instrument d’un nouvel impérialisme environnemental

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Tout comme le Prince Philippe d’Angleterre, qui a déjà exprimé sa volonté de se réincarner en virus mortel pour aider à réduire la population mondiale, la propagande d’Al Gore peut tuer à la vitesse d’une bactérie.

Pour les contre-arguments scientifiques à la propagande de Gore et consorts, lisez :

Bataille mondiale sur la fraude du réchauffement planétaire

L’opération lancée par l’ancien vice-président américain Al Gore et ses co-conspirateurs en vue de créer une énième bulle financière basée sur les technologies soi-disant « renouvelables », rencontrent une vive opposition. Les efforts de Lyndon LaRouche et de son Mouvement de jeunes au niveau international rejoignent ceux de la faction en Angleterre qui vient de tourner The Great Global Warming Hoax, ainsi que de scientifiques de plus en plus nombreux.

Al Gore, qui rentre d’une tournée européenne, s’est concerté avec David Milibrand, ministre anglais de l’Environnement, et avec des dirigeants de l’Union européenne, pour faire des émissions de gaz carbonique et de l’adoption d’une taxe sur le CO2 le thème central de réunions internationales, et notamment du G8, dans les prochains mois. Milibrand a fait de nombreuses déclarations, selon lesquelles il faudrait imposer des mesures anti-industrielles drastiques, même au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU. De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a réussi à faire adopter par l’UE une résolution, appelant à une réduction de 20 % des émissions de carbone. La réunion de planification du G8 à Potsdam, le 17 mars, où il a surtout été question du soi-disant réchauffement planétaire, a débouché sur l’adoption d’un protocole sur la « bio-diversité » .

Mais l’opposition se réveille. Le film produit par Gore, An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange), vient d’être démoli par un autre film, intitulé The Great Global Warming Hoax, diffusé sur Channel 4 en Angleterre. Dans ce documentaire, des scientifiques de renom pourfendent les affirmations de Gore lorsqu’il accuse les émissions de CO2 d’être responsables du « réchauffement planétaire ». Selon The Great Global Warming Hoax, les propositions de Gore aboutiraient à priver le tiers monde de tout, et notamment du droit à l’électricité, avec des conséquences génocidaires.

Le film de Channel 4, diffusé le 8 mars, circule abondamment en coulisses à Washington, D.C., ainsi qu’au Danemark et en Suède. Le groupe qui l’a produit connaît manifestement par coeur l’histoire du soutien anglais aux mouvements « verts », tels ceux qui ont abouti aux Jeunesses hitlériennes. LaRouche souhaite que ce film, que 2,5 millions ont déjà regardé, circule partout. Il est disponible en DVD auprès des producteurs, Wag TV, et une version « youtube » est disponible sur internet en cliquant ici.

L’imposture du réchauffement global : un film à ne pas manquer

Le 8 mars, la chaîne de télévision britannique Channel 4 a diffusé un documentaire dévastateur pour le « lobby du carbone » , intitulé The Great Global Warming Swindle (L’imposture du réchauffement global). Passées les cinq premières minutes, il démolit l’affirmation si souvent répétée selon laquelle aucun scientifique digne de ce nom ne s’oppose à la thèse du réchauffement global. Suit l’interview d’un nombre impressionnant d’experts en climatologie, océanographie, météorologie, biogéographie et sciences environnementales, travaillant dans des institutions comme l’Institut Paster, la NASA, le Centre de recherches arctiques, MIT et d’autres universités.

Au cours des 70 minutes suivantes, vous assisterez fasciné à un démontage inexorable de toute l’hypothèse sur le CO2. Le dioxyde de carbone - qu’il soit produit par l’homme ou présent dans des sources naturelles beaucoup plus abondantes, en particulier dans les volcans et au sein des océans - ne détermine pas le climat. Vous verrez, au contraire, que c’est la production du soleil, avec ses variations au cours des cycles courts et longs, qui influence le plus le climat sur Terre. Le film comporte aussi l’interview de l’un des chercheurs danois qui viennent d’établir le lien déconcertant entre les rayons cosmiques et le climat.

La fin du film montre clairement que l’environnementalisme tel qu’il est propagé aujourd’hui conduit au génocide. Au cours d’une visite à une clinique africaine, à quelques kilomètres seulement du luxueux immeuble de Nairobi dans lequel s’est tenue la conférence de l’ONU sur le changement climatique, nous voyons les conséquences concrètes du mythe de l’énergie solaire. Dans un bâtiment doté uniquement d’un panneau solaire pour fournir l’électricité, les professionnels de la santé doivent choisir entre s’éclairer ou brancher le minuscule réfrigérateur où sont stockés vaccins et médicaments.

Le documentaire conclut sur ces paroles du Dr Patrick Moore, un co-fondateur de Greenpeace qui répudia totalement le mouvement par la suite : « Le mouvement environnemental est devenu la plus puissante force qui existe pour empêcher l’essor des pays en voie de développement. (…) Je pense qu’il est légitime que je les qualifie d’"anti-humains". »

Le film-documentaire d’Al Gore, Une vérité qui dérange (2006), sa version écrite, devenue un best-seller, les tournées de conférences, la formation de jeunes capables de faire des présentation « powerpoint », les concerts Live Earth de juillet 2007, toute cette hyperactivité ne reflète aucunement une prise de conscience soudaine, par les peuples du monde, du danger que représente le réchauffement global, mais plutôt l’une des campagnes de propagande les plus massives de l’histoire. Après son début en mai 2006 aux États-Unis, Une vérité qui dérange a été distribué dans 35 pays, quelquefois présenté par Gore lui-même, et doit bientôt être introduit dans les écoles et les églises. Ce documentaire, récemment couronné d’un Oscar, n’est que la partie la plus visible d’une série d’opérations psychologiques et politiques coordonnées par des intérêts financiers basés en Grande-Bretagne, ayant pour but de tromper et de contrôler.

L’opération Gore dans son ensemble est organisée par ce que l’on pourrait appeler le « Centre de commande britannique », un réseau reliant étroitement le Premier Ministre britannique Tony Blair, le Chancelier de l’Echiquier Gordon Brown, le milliardaire à la retraite, ex-patron d’eBay, Jeff S. Skoll, aujourd’hui président de Participant Productions et principale source de financement du documentaire d’Al Gore, ainsi que le hedge fund Generation Investment Management, autrement connu comme « Blood and Gore », également basé à Londres.

En avril 2006, lors de son Skoll World Forum, le milliardaire a présenté David Blood et Al Gore, les deux co-fondateurs de Generation Investment Management, comme les « superstars » de l’« économie du changement climatique ».

Le film de Gore affirme que les températures de la Terre sont en croissance ; que cette situation est due à une production excessive de gaz à effet de serre, et plus particulièrement le dioxyde de carbone ; que cette surproduction est elle-même causée par une activité humaine excessive et une croissance démographique trop rapide. Toutes ces assertions sont fausses comme vous pouvez le lire dans les articles accompagnant ce dossier (voir en haut à droite).

Premièrement, toute lecture locale des températures, lorsque considérée des points de vue de la variabilité de l’activité solaire et des variations à long terme des paramètres de l’orbite terrestre, ne constituent en aucun cas une « surchauffe du climat ». Deuxièmement, l’assertion selon laquelle on aurait observé un accroissement régulier de la concentration en dioxyde de carbone dans l’atmosphère n’est pas fondée. Les données utilisées par Gore sont basées sur des échantillons de glace non fiables, et ne prennent pas en compte les 90 000 mesures directes effectuées avec le plus grand soin par les plus grands noms de la chimie et de la physique au cours des 150 dernières années, et selon lesquelles les concentrations en dioxyde de carbone ont déjà surpassé dans le passé les niveaux actuels.

En ce qui concerne la conclusion du film, selon laquelle il faudrait réduire les niveaux d’activité économique et de population humaine, afin de réduire le dioxyde de carbone dans l’air, elle ne fait que prouver que toute cette campagne ne vise qu’à terroriser les populations et à contrôler l’activité économique des peuples et des nations.

Au moment où le documentaire de Gore sortait en Grande-Bretagne, l’hebdomadaire britannique The Economist (9-15 septembre 2006) publiait un dossier intitulé « The Heat Is On : A Special Report on Climate Change », appelant à établir un marché global sur le carbone, afin de vendre et d’acheter des quotas d’émission, calqué sur le système européen mis en place en 2005. Le quotidien conservateur de Londres, le Daily Telegraph, rapportait plus récemment (le 14 mars 2007) que le véritable message d’Al Gore était le « florissant marché des droits d’émission du carbone ». Le journaliste Tom Stevenson, spécialiste des questions économiques, écrivait que Gore « peut reconnaître la tendance », que « l’échange de droits sur le carbone est l’activité la plus chaude en ville ».

Lors d’une tournée en Australie, puis à New York en octobre 2006, Gore avait même appelé à soumettre les foyers domestiques au même type de système de quotas d’émission que celui mis en place pour les entreprises, un système qu’il a baptisé « Association des hypothèques neutres sur le carbone ». Il n’est pas étonnant que Gore ait été embauché à l’automne comme conseiller auprès du Gouvernement britannique par Gordon Brown. Brown a déclaré que la Grande-Bretagne pourrait être à l’avant-garde des « initiatives » sur le changement climatique en créant de nouveaux marchés.

Comme l’expliquait Nick Stern, auteur d’un rapport sur le réchauffement climatique commandé par le gouvernement travailliste, « l’échange de droits d’émission peut générer de flux significatifs d’investissement dans les pays en voie de développement. Mon ambition est de construire une bourse globale sur le carbone, fondée sur le système des droits d’émission de gaz à effet de serre de l’Union européenne. Totalisant aujourd’hui 9 milliards d’euros, les droits d’émission pourraient croître jusqu’à 50 ou 100 milliards d’euros. Nous allons faire avancer cette idée en organisant une conférence internationale, qui aura lieu à Londres, pour discuter comment lier les différents systèmes existant aujourd’hui dans plusieurs pays et favoriser les échanges de droits d’émission dans les pays en voie de développement, afin de transformer ce système en croissance en une force globale pour le changement. » La Chine, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde, le Mexique et d’autres seront les cibles de ce nouvel impérialisme « environnemental ».

Le film de Gore se termine par un appel à l’engagement dans une série de petites actions, que tout citoyen peut mettre en place, comme économiser l’énergie en changeant les ampoules électriques, utiliser moins souvent sa voiture, faire la promotion des biocarburants, planter un arbre, et se battre pour que l’Amérique gèle les niveaux d’émission en dioxyde de carbone. Lorsque le Tennessee Center for Policy Research, basé à Nashville, fit remarquer à Al Gore que la facture d’électricité de sa superbe villa (avec piscine intérieure chauffée) était douze fois plus élevée que celle du foyer américain moyen, celui-ci répondit qu’il en avait compensé le coût en achetant des swaps sur le carbone. Il oublia toutefois de préciser qu’il avait acquis ces étranges instruments financiers auprès de son propre hedge fund, Generation Investment Management.

Lorsqu’on demanda à l’analyste financier Jim Cramer, lors d’une émission diffusée en février sur MSNBC, ce qu’il pensait de la possibilité de voir Gore se présenter à l’élection présidentielle de 2008, sa réponse fut : « Non. Il est gérant de hedge funds maintenant. Personne ne quitte ce jeu. »