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Réchauffement climatique : l’effet de serre remis en question

Conférence-débat avec François Gervais

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Physicien, spécialiste de thermodynamique, Professeur émérite à l’Université François Rabelais de Tours, médaillé du CNRS et primé par l’Académie des Sciences, il a récemment été choisi comme rapporteur critique par le GIEC.

- L’effet de serre remis en question (partie I)

-Questions / réponses (partie II)

Revue de livre

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Editions Albin Michel
315 pages, 22€.

Si vous voulez prendre un bon bol d’air, je vous invite à vous projeter dans l’esprit d’un chercheur (ancien responsable d’un laboratoire mixte de recherche CNRS/Université de Tours, spécialiste des rayonnements infrarouges et des matériaux), qui a abandonné l’écriture du livre retraçant sa carrière pour creuser un paradoxe scientifique.

Plongé dans la rédaction du dernier chapitre sur le monde que nous allons laisser à nos enfants et la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique, il bute sur un os carboné. Il réalise que la communauté scientifique n’est pas aussi convaincue que nos manuels scolaires et nos ministres que le CO2 soit la cause du réchauffement climatique. Choc, pour un défenseur de la recherche publique, de réaliser que cette vérité à laquelle tout le monde croit n’est pas prouvée par les experts du climat du GIEC.

Débute alors pour François Gervais une aventure. Il met de côté son projet de livre pour se lancer dans plus de trois ans de recherche à travers les milliers d’articles que compte la littérature sur le Climat.

Convaincu qu’il y a un bug dans la matrice, le professeur Gervais va pousser le bouchon plus loin pour en avoir le cœur net. Il postule donc pour devenir relecteur critique du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), à l’occasion de la rédaction de son cinquième rapport. Sa candidature acceptée, il va pouvoir expérimenter son hypothèse et voir si ses critiques, et les lièvres qu’il a soulevés entre les théories et la réalité, seront honnêtement étudiés par les experts du climat. Par deux fois ses commentaires critiques resteront sans réponse.

Convaincu de la mauvaise foi de ces scientifiques de profession que dénonçait en son temps le poète Friedrich Schiller, il prendra sa plume pour écrire ce livre que je vous invite à lire, afin de prendre le temps de connaître cette molécule soi-disant méchante baptisée CO2, qui asphyxie vos rêves.

D’autant plus que cette année, la France mobilise tous les pays pour en exiger l’interdiction, avec la COP21 (21ème Conférence des parties à la Convention cadre des Nations-unies sur les changements climatiques) qui aura lieu à Paris en décembre.

Vous pourrez poser vos questions à François Gervais à l’occasion de la conférence diffusée en direct sur notre site internet le 6 mai prochain. Bon travail d’ici là.

Alexandre Noury

Autres citations (+ à venir)

« Distinguons-nous le point au bout de la flèche ? Non ? C’est normal. Il est trop petit pour être visible à l’œil nu. Il représente l’accroissement annuel de la proportion de CO2 anthropique dans un volume d’air schématisé par la surface du carré. C’est ce point imperceptible que le protocole de Kyoto prétend éradiquer à grands coups de milliers de milliards d’euros. Le principal gaz à effet de serre dans l’atmosphère est la vapeur d’eau. Au niveau de la mer, elle peut être jusqu’à quarante fois plus concentrée que le dioxyde de carbone. La vapeur d’eau est émise en quantités comparables au CO2 lors de la combustion des carburants ou de gaz naturel. Elle est pourtant exclue des engagements de Kyoto. Pourquoi cette ségrégation ? »

Extrait de « L’Innocence du Carbone » par François Gervais.

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L’Afrique n’émet pas assez de CO2 !

«  L’écologie radicale ne s’avère-t-elle pas carrément nauséabonde lorsqu’elle considère la Terre trop peuplée et prône le malthusianisme ? Comme l’a si bien mis en scène Jean-Christophe Ruffin, de l’Académie française, lauréat du prix Goncourt, dans Le parfum d’Adam, autant commencer à limiter la population en s’en prenant aux gueux, crève-la-faim, loqueteux, va-nu-pieds, bref aux pauvres qui déparent une si belle planète aux yeux de certains nantis.  »

Extrait de « L’Innocence du Carbone » par François Gervais.

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Le réchauffement climatique, c’est comme le rugby.

«  Le spectre de vibration atomiques de la vapeur d’eau , principale origine de l’absorption du rayonnement électromagnétique émis par la Terre, s’étale sur la majeure partie de la gamme infrarouge. En revanche celui du CO2 est une vraie « passoire » au rayonnement. Cette molécule n’absorbe qu’à deux fréquences principales, 20 et 70 mégahertz (chapitre 3). Tout joueur de rugby confirmera qu’il est moins difficile de passer le drop entre les poteaux que de viser et toucher l’un des deux…  »

Extrait de « L’Innocence du Carbone » par François Gervais.

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Attention à l’effet de serre(s) !

«  Ecofascisme, écototalitarisme, écologie profonde ont pour point commun de rejeter toute idée de démocratie et de prôner une dictature verte. Ils se sont appropriés la lutte impitoyable contre le CO2. Mais cette écologie extrémiste qui place la Nature au-dessus de l’Homme n’est-elle pas une insulte à l’humanisme ? Force est de constater que la Nature est en fait l’incarnation de la victoire du fort sur le faible. Elle personnifie la compétition impitoyable pour la survie.  »

Extrait de « L’Innocence du Carbone » par François Gervais.