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Appel aux jeunes du monde entier : La voie de la raison passe par les étoiles !

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Cet appel lancé aux jeunes du monde entier par Helga-Zepp LaRouche, présidente de l’Institut Schiller international, sera distribué sous forme de tract dans plusieurs dizaines de pays à partir du mardi 10 septembre 2019.

Une version pdf facile à imprimer pour vous permettre de participer à la mobilisation.

Appel aux jeunes du monde entier : La voie de la Raison passe par les étoiles

Enfin de bonnes nouvelles ! Le genre humain est doué de raison, et donc d’une infinie perfectibilité intellectuelle et morale ! L’homme est capable d’accomplir des choses que ni les ânes ni les singes ne peuvent faire : découvrir de nouveaux principes scientifiques dans l’univers que nous habitons, sans aucune limite ! Et ces découvertes qualitatives signifient que, contrairement à l’âne ou au singe, nous pouvons redéfinir constamment ce qu’est une ressource et la rendre ainsi disponible à l’infini afin d’améliorer continuellement les conditions de vie de l’humanité !

Nous vivons des révolutions scientifiques sans précédent : les missions chinoises d’exploration lunaire Chang’e scrutent la face cachée de la Lune et prévoient de faire de l’hélium-3 présent sur notre satellite, un combustible pour la fusion thermonucléaire contrôlée qui alimentera l’économie future de notre planète. La mission qui mettra l’année prochaine le cap sur Mars examinera les conditions permettant la « terra-formation » de la Planète rouge.

L’Inde, elle aussi, se lance. Avec sa mission Chandrayaan-2 vers le pôle sud de la Lune, les chercheurs indiens étudieront la glace découverte dans les cratères ombragés en permanence, permettant ainsi d’approfondir nos connaissances sur l’une des conditions essentielles à la vie sur cet astre.

L’Agence spatiale européenne (ESA) élabore des plans très concrets pour une coopération internationale en vue d’implanter un « village lunaire » (Moon Village).

Avec leur programme Artemis, les Etats-Unis prévoient pour leur part le retour de l’homme sur la Lune, renouant ainsi avec l’esprit du programme Apollo de Kennedy. Russes, Américains et Chinois, tous considèrent par ailleurs que le vaisseau spatial à propulsion nucléaire est la seule option pour se rendre dans de bonnes conditions sur Mars et aller plus loin dans l’espace.

Ce qui est génial avec les voyages spatiaux, c’est qu’ils prouvent que nous ne vivons pas dans un système fermé, où les matières premières seraient limitées et où les visions mortifères de Thomas Malthus, Julian Huxley, Bertrand Russell et du prince Philip d’Edimbourg feraient la loi, mais que nous évoluons au contraire dans un univers anti-entropique.

Les voyages spatiaux fournissent la preuve irréfutable que l’univers « obéit » à une hypothèse adéquate de l’esprit humain, celle qui postule qu’il existe une cohérence parfaite entre les idées immatérielles produites par la raison et les lois physiques de l’univers, et que ces idées sont le fer de lance de cette dynamique anti-entropique de l’univers.

Cela vient d’être démontré de façon éclatante : presqu’un siècle après les théories formulées par Einstein sur l’existence d’ondes gravitationnelles et de trous noirs, la déformation de l’espace-temps vient d’être confirmé.

Peu après, grâce à huit radiotélescopes répartis tout autour du globe, on a pu visualiser des images d’un secteur de l’espace proche d’un trou noir, dont la masse est 6,5 milliards de fois plus grande que celle du Soleil, et qui se trouve à 55 millions d’années-lumière de nous, au centre de la Galaxie M87.

Que ne reste-t-il pas à découvrir dans notre univers, peuplé, d’après les observations du télescope Hubble, de pas moins de deux trillions de galaxies ! L’exploration spatiale lève doucement le voile sur la façon dont opèrent les lois de notre univers et le rôle que nous autres, humains, pouvons y jouer !

Voilà l’optimisme culturel que porte cette idée de l’humanité en tant qu’espèce évoluant dans l’espace, en contradiction totale avec la conception manipulatrice promue par les faux prophètes annonçant la fin du monde, tels que le prince Charles d’Angleterre et Greta Thunberg, la mascotte-marionnette de la « finance verte ». Derrière le battage publicitaire qui l’entoure, on découvre des intérêts d’une cupidité répugnante : alors que le système financier transatlantique vacille au bord d’un krach qui s’annonce bien pire que celui de 2008, avec la finance « verte », les requins et autres prédateurs de la City de Londres et de Wall Street tentent de se refaire une santé, si possible avant qu’une nouvelle crise systémique ne mette fin à leur pillage.

Lorsqu’on regarde de près qui promeut l’agenda bien rempli et généreusement financé de la petite Greta, rebelles du climat comme Extinction Rebellion (XR) et grévistes scolaires des « vendredis pour l’avenir », on découvre rapidement que tous profitent des largesses d’une vaste palette d’hommes les plus riches de la planète, y compris Bill Gates, Warren Buffet, George Soros et Ted Turner. Bien entendu, ce sont les banques et les hedge funds qui profiteront le plus de la frénésie climatique et de la nouvelle donne verte.

Les cibles de cette manipulation éhontée, c’est vous, les enfants et adolescents ! Asseyez-vous donc une minute et posez-vous la question :

Comment se fait-il qu’une rébellion dite antisystème reçoive autant de soutien des profiteurs du système, des financiers ultra-libéraux et des grands médias à leur service qu’elle prétend combattre ?

L’idée abjecte qu’un changement paradigmatique de toute une société passe par l’endoctrinement des enfants et des jeunes n’a rien de nouveau. Dès 1951, Lord Bertrand Russell écrivait dans son livre L’impact de la science sur la société (traduit en 1954 sous le titre Science, puissance, violence) :

Je pense que le sujet qui sera politiquement le plus important, c’est la psychologie de masse (…) Son importance a grandi énormément par la croissance des méthodes modernes de propagande (…) On peut espérer qu’avec le temps, n’importe qui pourra convaincre quiconque de n’importe quoi, pourvu qu’il puisse atteindre le patient lorsqu’il est jeune et disposer d’argent et d’équipement fourni par l’Etat. Les socio-psychologues du futur disposeront d’un certain nombre de classes d’enfants scolarisés sur lesquels ils testeront plusieurs méthodes pour leur imprimer la conviction inébranlable que la neige est noire. (…) On n’obtiendra pas grand-chose à moins de commencer l’endoctrinement dès l’âge de dix ans.

Le but de ceux qui répandent cette peur apocalyptique, que ce soit l’élue démocrate américaine Alexandria Ocasio-Cortez (« Il ne nous reste que douze ans ! ») ou le prince Charles, du Commonwealth britannique (« Il ne nous reste que 18 mois ! »), c’est d’amener l’humanité à changer radicalement de mode de vie. Tous les progrès accomplis durant ces dernières 250 années doivent être abandonnés pour revenir au niveau technologique d’avant la Révolution industrielle.

Avec pour conséquence, faute de moyens, une réduction de la population mondiale à 1 milliard d’individus, voire moins. Dès lors, les pays en voie de développement n’auront plus aucun espoir d’échapper à la pauvreté, à la famine et aux épidémies, et verront leur espérance de vie diminuer, ce qui impliquerait, en clair, la mort pour un nombre inimaginable d’êtres humains par une politique devenant génocidaire !

Lorsque l’on entend le « climatologue » Mojib Latif affirmer qu’il est impossible d’offrir le niveau de vie occidental à l’ensemble de la population mondiale, ou Barack Obama s’indigner de voir les jeunes Africains rêver d’avoir une voiture, une grande maison et l’air conditionné, on prend la mesure de l’arrogance inhumaine qui caractérise nos classes privilégiées, aveuglées par leurs privilèges. C’est justement à cause de cet état d’esprit typiquement colonial que l’Afrique et l’Amérique du Sud restent en grande partie sous-développées et que des millions d’êtres humains y meurent prématurément, sans que rien ne le justifie.

Cependant, si pour les pays en développement, la pseudo-religion d’un changement climatique provoqué par l’homme (anthropogénique) signifie la mort, pour les jeunes du monde développé, le pessimisme culturel que cela induit dans leur âme est un poison qui ruine pour longtemps leur confiance en la créativité humaine.

Lorsque tout devient problème et que le moindre de nos actes est chargé de culpabilité, que ce soit consommer de la viande et même se nourrir tout court, conduire une voiture, prendre un avion, chauffer sa maison et jusqu’au fait même de vivre, cela détruit tout enthousiasme pour la découverte, pour ce qui est beau, et tout espoir en l’avenir.

Car si chaque être humain n’est qu’un parasite ravageant son environnement, on en arrive rapidement au type de conclusions misanthropes des tueurs de Christchurch en Nouvelle-Zélande ou d’El Paso au Texas, qui ont justifié leurs actes par des motifs environnementaux.

A l’opposé, les avancées scientifiques et technologiques liées aux voyages spatiaux apportent la clé permettant d’outrepasser les limites apparentes de notre existence terrestre. La « terra-formation » devient alors possible, qui consiste à créer les conditions pour accueillir la vie humaine, aussi bien sur la Lune que sur Mars, mais aussi sur Terre, et à l’avenir sur d’autres corps célestes du système solaire et peut-être au-delà.

Dans son Anthropologie de l’astronautique, le scientifique germano-américain Krafft Ehricke écrivait :

Le concept de voyage spatial a de telles répercussions qu’il met l’homme au défi sur pratiquement tous les fronts de son existence physique et spirituelle. L’idée de voyager vers d’autres corps célestes reflète au plus haut degré l’indépendance et l’agilité de l’esprit humain. Elle procure la forme la plus élevée de dignité aux efforts techniques et scientifiques de l’homme. Par-dessus tout, elle touche aux fondements philosophiques de son existence. Aussi, le concept de voyage spatial n’a que faire des frontières nationales, ni des différences historiques ou ethniques ; il pénètre dans la fibre même de nos convictions sociologiques ou politiques, aussi rapidement dans les unes que dans les autres.

Aujourd’hui, nous avons grand besoin de cette image culturellement optimiste du genre humain et de l’amour passionné pour l’humanité en tant qu’unique espèce créatrice, connue à ce jour, dont cette image est porteuse. Aller dans l’espace signifie que nous sommes capables de surmonter notre état d’esprit étriqué de Terrien. « C’est là-haut, dans les étoiles, que se trouve l’accès du genre humain à l’âge de Raison, si longtemps attendu, où notre espèce entrera lorsqu’elle se sera dépouillée de son dernier résidu de bestialité », comme le disait mon époux Lyndon LaRouche (1922-2019).

Quel privilège extraordinaire d’être jeune aujourd’hui, de pouvoir s’élancer vers les étoiles et de contribuer à forger une époque de l’humanité qui permettra, pour la première fois dans l’histoire, de libérer le potentiel illimité de notre espèce !