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Le prince Charles : Père du New Deal Vert américain
3 mars 2021
Voici la traduction française de l’article de Richard Freeman intitulé : ’Prince Charles Invented and Runs the ’Green New Deal’. D’autres traductions et articles originaux seront bientôt disponibles dans un document en français.
EIRNS—Le 11 janvier 2021, le prince Charles a officiellement lancé la "Terra Carta (la Charte de la Terre) pour la nature, les peuples et la planète", dans le but de faire accepter un programme de génocide vert visant à grandement réduire la population mondiale, à stopper la production agricole et manufacturière, et à créer une bulle financière spéculative verte de 40 000 milliards de dollars, le tout administré par une dictature des directeurs de banques centrales. Si l’on ne met pas un frein à leur projet, le prince et ses associés détruiront les pouvoirs cognitifs de l’homme, mettront fin au développement de l’agriculture et de l’industrie modernes- centrées sur une haute intensité capitalistique et sur une haute densité énergétique – et provoqueront l’effondrement de la civilisation. Utilisant la richesse de la dynastie des Windsor, et celle bien plus grande des banques et des compagnies d’assurance de la City de Londres et de Wall Street, ainsi que celle d’une multitude de gouvernements, Son Altesse Royale le prince de Galles travaille à ce projet depuis cinq décennies. Le pouvoir de Charles ne tient pas à ses aptitudes personnelles mais à ce qu’il fait partie intégrante d’un réseau d’institutions. L’une de ces institutions est la monarchie, qui se compose non seulement des membres de la famille royale, mais aussi de centaines de personnes issues des universités d’Oxford et de Cambridge, d’institutions financières et de cabinets d’avocats. Et cette monarchie fait partie d’un ensemble, que l’on pourrait surnommer le Quatuor, lequel comprend aussi la City de Londres, la Banque d’Angleterre et les services de renseignements, et qui opère de façon coordonnée depuis la création de la Banque d’Angleterre en 1694. Charles travaille avec plus d’une centaine de gouvernements, mais il souligne qu’il a besoin des entreprises corporatives privées pour instaurer sa politique, car si, de son point de vue, les gouvernements peuvent et doivent formuler cette politique, ils n’ont pourtant pas vraiment le pouvoir de la mettre en œuvre. Pour Charles, il s’agit là du choix enthousiaste d’un contrôle corporatiste-synarchiste serré qui est au-dessus des gouvernements, comme ce fut le cas avec l’Italie de Mussolini ou avec l’Allemagne de Hitler et Hjalmar Schacht. Examinons trois exemples clés qui montrent que le prince Charles, et ceux dont il est le porte-parole, comme la Banque d’Angleterre et la City de Londres, sont à l’origine des politiques de la dictature fasciste verte, qu’ils ont commencé à mettre en place souvent 10 à 20 ans avant que les porte-paroles de ces politiques aujourd’hui n’en prennent connaissance. Le premier exemple est celui du rôle déterminant que joua Charles, avec son père, le prince Philip, le consort de la reine Élisabeth II, et le Fonds mondial pour la nature, dans l’organisation du Sommet de la Terre de Rio en 1992, lequel a servi de précédent important en avançant l’idée d’établir des standards sévères pour lutter contre le soi-disant réchauffement climatique anthropique ; le deuxième, est la création par le prince de Galles du New Deal vert en Grande-Bretagne en 2008, plus de dix ans avant sa création soi-disant originale aux États-Unis ; et le troisième, est la mise en place par le prince Charles d’une dictature interne centrée exclusivement sur des règles de comptabilité, qui constituent le coeur de la réduction de la population qu’envisage le « Great Reset ». ILe prince Charles, le prince Philip et le WWF lancent le génocide vert Je me demande simplement comment je me sentirais si j’étais réincarné dans un animal dont l’espèce a été tellement réduite en nombre qu’elle est en danger d’extinction. Quels seraient ses sentiments envers l’espèce humaine dont l’explosion démographique l’aurait privée d’une place pour vivre.... Je dois avouer que je suis alors tenté de demander à être réincarné sous la forme d’un virus particulièrement mortel. C’est là ce qu’écrivait en 1987 le prince Philip, duc d’Édimbourg, époux royal de la reine d’Angleterre, dans son avant-propos à If I Were an Animal (Si j’étais un animal) écrit par Fleur Cowles. Philip a répété la même chose, en substance, en 1988 à l’agence de presse allemande Deutsche Press Agentur. C’est ainsi que le consort de la Reine Élisabeth II exprimait son opinion, à savoir que les "vies ne valant pas la peine d’être vécues" (comme disaient les Nazis) incluent cette fois l’ensemble de la population humaine, même s’il se propose néanmoins de garder quelques centaines de millions de "personnes du bon genre" et leurs serviteurs. Réduire le troupeau humain - ses propos revenaient constamment sur ce thème. Philip décida, au nom de l’institution de la monarchie britannique qu’il représentait, de faire revivre les politiques du régime nazi qui avait échoué dans sa tentative de 1933-45, mais sous les apparences de l’environnementalisme. Cela incluait les politiques d’eugénisme, de celle des camps de travail/camps de concentration du régime d’Adolph Hitler-Hjalmar Schacht -qui consistaient à piller ceux qui peuvent l’être et à tuer ceux qui ne le peuvent pas- et une dictature financière par des banques centrales, comme celle du chef de la Reichsbank de Hitler, Hjalmar Schacht. L’aspect extérieur de ce qui avait été fait sous Hitler et Schacht, devait être changé : à partir du sommet de Rio en 1992, on présenterait le mythe du changement climatique anthropique nécessitant la décarbonisation de l’économie mondiale. Une mesure aussi radicale aurait pour effet de réduire la densité du flux énergétique de l’économie mondiale, ce qui déclencherait une spirale descendante de désintégration de la société. L’éclatement imminent de la plus grande bulle financière de l’histoire mondiale, gonflée de produits dérivés, en aggravera encore les conséquences. Mais ce que ces milieux cherchent par-dessus tout à détruire, ce sont les pouvoirs cognitifs créateurs de l’homme au moyen desquels l’être humain découvre de nouveaux principes dans les sciences physiques, qui sont à l’origine des progrès scientifiques révolutionnaires dans l’économie physique, lesquels élèvent l’homme hors de la pauvreté et le fait accéder à une pleine humanité. Ce sont ces principes que l’homme célèbre dans l’art et la musique classiques, lesquels permettront aussi à l’humanité d’explorer le système solaire, et d’étendre la domination humaine dans notre galaxie. L’oligarchie tente d’étouffer ces pouvoirs, et ce sont ces pouvoirs qui permettront à l’humanité de contrecarrer le projet du prince Charles. Le Fonds mondial pour la Faune, rebaptisé plus tard Fonds mondial pour la nature (WWF), est un des centres créés par l’Empire britannique en 1961, pour organiser le génocide vert. Quelques éléments biographiques de trois de ses principaux fondateurs laissent voir l’intention de l’organisation :
—Julian Huxley — En 1907, Julian Huxley fonda la British Eugenics Education Society en Grande-Bretagne (Société britannique d’éducation eugéniste) dont ont fait partie brièvement H.G. Wells et Leonard Darwin, l’un des fils de Charles Darwin. Les décombres de la Seconde Guerre mondiale fumaient encore lorsqu’en 1946, Huxley participa à la création de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) dont il se fit nommer le directeur. Dans une déclaration d’orientation, publié dans un document intitulé "UNESCO" : Son but et sa philosophie", Huxley révélait son intention de faire revivre l’eugénisme : Le poids mort de la stupidité génétique, de la faiblesse physique, de l’instabilité mentale et de la propension aux maladies, qui existent déjà dans l’espèce humaine, s’avérera un fardeau trop lourd pour que de réels progrès soient réalisés. Ainsi, même s’il est tout à fait vrai qu’une politique eugénique radicale sera pendant de nombreuses années politiquement et psychologiquement impossible, il sera important pour l’UNESCO de veiller à ce que le problème eugénique soit examiné avec le plus grand soin, et que l’esprit du public soit informé des questions en jeu afin que ce qui est actuellement impensable puisse au moins devenir pensable.
—Le prince Bernhard —époux de la Reine Juliana des Pays-Bas, et premier président du WWF. Il rejoignit les chemises brunes nazies lors de l’accession d’Hitler en 1933, puis il passa au féroce Schutzstaffel (SS) en 1934. Pour des raisons cosmétiques, Bernhard démissionna de la SS, mais pour montrer que rien n’a vraiment changé, il signa sa lettre de "démission", "Heil Hitler ! Le prince travailla pour le géant allemand de la chimie IG Farben, un rouage central de la machine corporatiste nazie. Il rejoignit le département des statistiques du département N.W. 7 de Berlin d’IG Farben, le principal centre d’espionnage nazi à l’étranger. En 1935, il devint secrétaire du conseil d’administration de Farben à son bureau de Paris. Farben a développé le gaz Zyklon-B, qui fut utilisé pour gazer les gens dans les camps de concentration à partir de 1942. En 1937, en tant que prétendant respectable, Bernhard épousa la reine Juliana des Pays-Bas.
—Le prince Philip — fils du prince André de Grèce et du Danemark, époux de la reine Élizabeth II, et duc d’Édimbourg. Des quatre sœurs aînées de Philip, trois étaient mariées à des aristocrates allemands qui faisaient partie des cercles nazis en Allemagne. Philip semble avoir été largement formé par ces réseaux et avoir travaillé avec eux. En juin 1945, la maison royale britannique a envoyé un "ancien" agent du MI-5, en partie pour essayer, de récupérer (vraisemblablement pour dissimuler) la correspondance du prince Philip avec ce réseau pendant la guerre. Les parents du prince Charles étaient tous deux des produits de ce milieu nazi, puisque le père de la Reine Elizabeth, le Roi George VI et sa femme étaient impliqués dans des cercles d’apaisement qui, à différents moments de la Seconde Guerre mondiale, ont essayé par divers canaux de parvenir à un "accord" avec le régime nazi allemand. De plus, le roi Edouard VIII avait été, comme la chose est notoire, un collaborateur pur et simple des nazis, ce qui le força à abdiquer en décembre 1936, pour faire place à son frère, George VI, le père d’Elizabeth. Ceci est le contexte dans lequel a été éduqué le prince de Galles, l’héritier du trône. Il y a d’autres organisations environnementales : l’Union internationale pour la conservation de la nature, les Amis de la terre, etc. Mais le prince Philip a utilisé le WWF comme son instrument particulier dans sa tentative pour transformer l’économie mondiale. La révolution du prince Charles : Le sommet de Rio de 1992En 1989, les princes Philip et Bernhard, le roi Juan Carlos d’Espagne et divers financiers puissants de la City de Londres décidèrent d’organiser une conférence d’un genre unique en 1992, le Sommet de la Terre des Nations unies à Rio de Janeiro. Cette équipe du WWF décida d’utiliser le Canadien Maurice Strong, un des principaux promoteurs d’idées pour le prince Philip, et un fondateur du Club 1001 en 1970 qui servait de canal permettant à des mécènes super-riches de financer le WWF.
Strong a exprimé son étrange point de vue dans la National Review du 1er septembre 1997 : "Si nous ne changeons pas, notre espèce ne survivra pas.... Franchement, nous pourrions en arriver au point où le seul moyen de sauver le monde sera l’effondrement de la civilisation industrielle”. Considérez ce que Strong voulait dire dans cette déclaration par "le monde" ainsi "sauvé". Dirigeant de pétrolière en Alberta, premier directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement et figure de proue du WWF, Strong sera le secrétaire général du Sommet de la Terre. Et grâce au mentorat de Philip et Strong, le prince Charles allait maintenant assumer un rôle de leader ; il intervint dans l’organisation de la conférence, agit pour aplanir les différences entre les nations et aida à définir l’ordre du jour. L’auteur Jonathan Dimbleby, dans sa biographie autorisée du Prince de Galles parue en 1994 The Prince of Wales : A Biography, décrit ce qui s’est passé : Dès 1991, l’enthousiasme généré par les discours du prince lui avait assuré une réputation internationale. À l’approche du sommet de Rio, prévu pour 1992, le prince était déterminé à apporter sa propre contribution en réunissant des personnalités internationales de premier plan pour tenter de parvenir à une certaine harmonie entre les attitudes contradictoires de l’Europe, des États-Unis et des pays en voie de développement, le Brésil en tête. C’est ainsi qu’il a eu l’idée d’utiliser le yacht royal [le Britannia] comme base d’un séminaire international de deux jours, à l’issue d’une visite officielle au Brésil en avril 1991. Il a invité, entre autres, le sénateur Albert Gore, des hauts fonctionnaires de la Banque mondiale, des dirigeants de Shell (la partie anglo-néerlandaise de la compagnie pétrolière Royal Dutch Shell) et de BP (anciennement la compagnie British Petroleum), les principales organisations non gouvernementales, des hommes politiques européens, dont les ministres britanniques de l’aide à l’étranger et de l’environnement, et, surtout, l’hôte du futur sommet, le président brésilien Fernando Collor. Le Sommet de Rio, l’Agenda 21 et la "Divine Nature"Le Sommet de la Terre de Rio fut un spectacle à grand déploiement auquel participèrent plus de 100 chefs d’État et 38 000 personnes. Il est à l’origine de trois changements déterminants. Premièrement, lorsque le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies avait été fondé en 1988, il définissait le changement climatique comme "toute modification du climat au fil du temps, qu’elle soit due à la variabilité naturelle ou à l’activité humaine". Mais au Sommet de la Terre de Rio, cette phrase a été remplacée dans la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui insiste que le problème est que "les activités humaines ont considérablement augmenté la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre". Ensuite, la conférence a adopté une politique appelée Agenda 21, qui déclarait que "Toutes les sources d’énergie devront être utilisées d’une façon qui respecte l’atmosphère." L’Agenda 21 a été le premier document des Nations unies à identifier les rôles et responsabilités des différents paliers de gouvernement dans la poursuite du "développement durable" ; il déclarait que ces gouvernements allaient devoir trouver, sur une base volontaire, un moyen de réduire les gaz à effet de serre d’un pourcentage significatif. Le sommet suivant des Nations unies, en 1997 à Kyoto, au Japon, a rendu obligatoires les fortes réductions des gaz à effet de serre de l’Agenda 21, avec les "protocoles de Kyoto". Troisièmement, dans un essai de 1992, Maurice Strong constatait que ce type de sommets permettait de résoudre un des problèmes principaux rencontrés : Il n’est tout simplement pas possible que la souveraineté soit exercée unilatéralement par des États-nations individuels, aussi puissants soient-ils. C’est un principe qui ne s’effacera que lentement et avec réticence devant les impératifs de la coopération mondiale en matière d’environnement. Non seulement la souveraineté des nations devait être abrogée, mais Strong a donné à la conférence de 1992 un sous-courant religieux païen. Lors de la session plénière, en tant que secrétaire général de la conférence, il déclara La responsabilité de chaque être humain aujourd’hui est de choisir entre les forces des ténèbres et celles de la lumière. Nous devons donc transformer nos attitudes et nos valeurs, et adopter un respect renouvelé pour la loi supérieure de la divine Nature. Le sommet de Rio a été un modèle et a servi de précédent. À partir de ce Sommet de la Terre de 1992, les Nations unies décidèrent de tenir une conférence mondiale sur l’environnement ou sur le développement durable à tous les cinq ans. L’ordre du jour et les discussions des sommets ultérieurs des Nations unies ont généralement été définis et basés sur les principales idées et l’ordre du jour de ce premier Sommet de la Terre. Lorsque la conférence suivante des Nations unies sur le développement durable, qui portait explicitement sur le thème de la Terre, s’est tenue en 2002, elle a été appelée Rio+10, etc. Lorsque le prince Charles a émergé comme un leader de premier plan au Sommet de la Terre de Rio, il avait 44 ans. En comparaison, regardez ce que faisaient à l’époque les autres porte-paroles de ce mouvement aujourd’hui : Mark Carney avait 27 ans et travaillait à son doctorat en économie à Oxford, tout en gagnant de l’argent chez Goldman Sachs. Christine Lagarde avait 36 ans et se concentrait sur son ascension dans la hiérarchie financière en France. Bernie Sanders était élu pour la première fois à la Chambre des représentants des États-Unis. Alexandria Ocasio-Cortez avait trois ans, et Greta Thunberg n’était pas encore née. L’auteur de cette politique, c’est Charles. IILe prince Charles et ses alliés ont créé le New Deal vert Selon la mythologie populaire, encouragée par les médias, la représentante Alexandria Ocasio-Cortez (D-NY) et le sénateur Ed Markey (D-MA) auraient eu l’idée d’un New Deal vert en 2017. Cette idée aurait ensuite faite l’objet de discussion pendant quelques années, puis aurait été introduite sous forme de résolution conjointe au Congrès par Ocasio-Cortez et Markey en février 2019. Le New Deal vert est aujourd’hui au cœur des initiatives politiques de l’administration Biden. Cependant, en réalité, le New Deal vert a été développé au Royaume-Uni explicitement par les réseaux politiques du prince Charles. Deux des principaux responsables du New Deal vert en Angleterre se nomment Tony Juniper et Jonathan Porritt et ils ont agi sous la supervision de Charles. Ce sont deux des environnementalistes les plus malthusiens au monde. Ils ont tous deux été conseillers spéciaux du prince Charles pour l’environnement, et font partie de son cercle intime depuis des décennies. Ils ont créé le New Deal vert en 2008, et l’ont ensuite exporté aux États-Unis. Nous allons maintenant examiner tour à tour Juniper et Porritt, et voir leur rôle dans le New Deal vert. Ce sont en quelque sorte les petits hommes verts du prince de Galles. L’auteur Jonathan Dimbleby a écrit dans sa biographie autorisée citée plus haut, à propos du cercle intime de Charles : "À cette époque [1986], le prince avait commencé à rassembler autour de lui un noyau de conseillers environnementalistes, qu’il a décrit dans une lettre à un ami comme "une petite équipe de personnes bien informées qui peuvent m’aider à exercer autant de pression que possible sur les agences internationales, les gouvernements, etc. par le biais de discours, de déjeuners et de dîners". Juniper et Porritt sont les plus connus de ce cercle. De 1992 à 2008 Tony Juniper a dirigé de nombreuses opérations de l’organisation écologiste radicale les Amis de la terre (Friends of the Earth- FOE), notamment en tant que directeur des opérations de FOE au Royaume-Uni de 2003 à 2008. Juniper était également un leader du Parti vert britannique. Charles a choisi Juniper comme scribe pour “co-écrire” deux de ses livres : Harmony (2010), et Climate Change (2017). Juniper est celui qui a mené toute l’opération visant à faire adopter par le Parlement du Royaume-Uni la Loi sur le changement climatique de 2008, l’une des premières lois de ce type au monde. Cette loi fait obligation au secrétaire d’État britannique de veiller à ce que le compte net de carbone émis par le Royaume-Uni pour les six gaz à effet de serre de Kyoto - dioxide de carbone ou gaz carbonique (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux ou protoxyde d’azote (N2O), les hydrofluorocarbures, les perfluorocarbures et l’hexafluorure de soufre (SF6) - pour l’année 2050 soit au moins 80% inférieur à la base de référence de 1990, censée éviter un changement climatique dangereux. Cela provient des protocoles de Kyoto de 1997, qui à leur tour proviennent des conditions fixées par le sommet de Rio de 1992 du prince Charles. Le Times de Londres du 26 janvier 2019 a qualifié Juniper de "champion vert du prince Charles".
Quant à Jonathan Porritt, il a été un membre important du Parti écologique radical de Grande Bretagne depuis sa fondation en 1976, et son directeur à partir de 1979. En 1985, le parti a changé de nom pour devenir le Parti vert d’Angleterre et du Pays de Galles, et, pendant un certain temps, il en a été le co-président. En 1986, Charles a fait de Porritt son conseiller de confiance, ce qui signifie que Charles et Porritt travaillent ensemble depuis 35 ans. En 2000, le Premier ministre travailliste Tony Blair a désigné M. Porritt comme premier président de la nouvelle Commission britannique du développement durable (Sustainable Development Commission-SDC), chargée de conseiller le Royaume-Uni sur les mesures à prendre en faveur du "développement durable", incluant couper dans la production physico-économique pour diminuer les "gaz à effet de serre". Porritt a été président de cette commission pendant neuf ans. Mais le trait le plus radical de Porritt, qui le rend d’autant plus attachant au prince de Galles, est qu’il est l’un des ultra-malthusiens déclarés les plus vocaux au monde, réclamant, à toute fin pratique, que la population mondiale soit réduite de moitié. En 2008, Porritt est devenu un mécène (en réalité un directeur) de l’Optimum Population Trust (OPT), qui est probablement le principal promoteur de génocide dans le monde. Selon le Times de Londres du 22 mars 2009, M. Porritt a prononcé un discours dans lequel il faisait l’éloge des recherches menées par l’Optimum Population Trust, "suggérant que la population du Royaume-Uni devait être réduite à 30 millions de personnes [au lieu de 62 millions à l’époque –ed.] afin que le pays puisse se sustenter en respectant le critère de durabilité". En novembre 2018, Porritt est devenu président de l’OPT, qui se nomme aujourd’hui Population Matters (la population compte).
En récompense de ce travail, la reine Élizabeth, sur recommandation de Charles, a nommé Porritt Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique (CBE). Les caractéristiques des autres parrains de Population Matters montrent clairement la nature de ses intentions meurtrières. Sir David Attenborough est un de ces parrains, qui a été décrit par plusieurs médias comme étant, à toute fin pratique, un membre de la famille royale. Attenborough est une figure paternelle et un conseiller de Charles depuis que celui-ci a atteint l’âge de 8 ans, il est l’un des amis non royaux les plus proches de la reine Élizabeth et un conseiller de confiance. Attenborough a déclaré : La population humaine ne peut plus être autorisée à se développer de la même manière incontrôlée. Si nous ne prenons pas en charge la taille de notre population, alors la nature le fera pour nous . Dame Jane Goodall est une de ces marraines. Elle préfère les singes aux êtres humains. Un troisième parrain est Paul Ehrlich, auteur d’un ouvrage paru en 1968 et aujourd’hui discrédité, ‘The Population Bomb’ (La Bombe démographique) qui proposait de réduire la population mondiale de plusieurs milliards de personnes.
On trouve l’écho de cette pensée chez le prince de Galles. Dans un discours prononcé le 10 juin 2010 à son Centre d’études islamiques de l’université d’Oxford, Charles a déclaré qu’au cours de sa vie, la population de Lagos, au Nigeria, était passée de 300 000 à 20 millions de personnes. Il a poursuivi : "J’aurais pu choisir Mumbai, Le Caire ou Mexico ; où que l’on regarde, la population mondiale augmente rapidement". Il a ensuite déclaré que la Terre ne pouvait pas "nous soutenir tous", en particulier si une « vaste portion » de la population dans le secteur en voie de développement y consomme les ressources naturelles à des “niveaux occidentaux". Le président Barack Obama a utilisé des propos très semblables dans une tirade aux jeunes Africains quelques années plus tard. Le New Deal vert britannique et son programme Sous la supervision de Charles, Porritt et Juniper - ainsi que quelques autres, comme l’organisme de gauche la New Economics Foundation (NEF) (la Nouvelle Fondation Économique) - le New Deal vert a été créé en 2008, pour servir d’agenda pour la Grande-Bretagne, mais surtout pour servir de modèle de base pour le programme américain, qui en a imité les grandes lignes et plusieurs de ses détails. Quatre des huit directeurs du groupe britannique New Deal vert en 2008 montrent l’imprimatur de Charles :
Quant à son programme, le New Deal vert britannique appelle à un investissement principalement gouvernemental dans l’efficacité énergétique et la micro-génération qui ferait de "chaque bâtiment une centrale électrique" ; à la création d’emplois verts pour permettre la reconstruction d’infrastructures à faible émission de carbone ; à une taxe sur les bénéfices exceptionnels des compagnies pétrolières et gazières pour fournir des revenus pour les dépenses gouvernementales en matière d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique ; à des incitations financières pour les investissements verts et la réduction de la consommation d’énergie. Il a également appelé à "garantir des prix plus réalistes pour les combustibles fossiles, qui incluent le coût pour l’environnement et soient suffisamment élevés pour lutter contre le changement climatique", et a recommandé l’instauration de taxes sur le carbone. Reflétant la contribution de la New Economics Foundation (NEF), elle a également appelé à démanteler les méga-banques et à accroître la surveillance des produits dérivés financiers. Le surnom "New Deal vert" – l’associant frauduleusement à Franklin Roosevelt- l’appel à un passage à grande échelle à l’énergie verte, à la suppression des combustibles à base de carbone et à la production qui y est associée, et l’appel à la création d’emplois verts - tout cela provenait de Charles et de ses petits hommes verts Porritt et Juniper, et avait pour but une réduction radicale de la population. L’exportation de ces politiques vers l’Amérique était un de ses objectifs. IIIImposer le mécanisme de notification pour la réinitialisation - Le prince Charles, agissant au nom du pouvoir financier, la Banque d’Angleterre, et d’autres, a, depuis 2004, élaboré et tenté de faire appliquer avec une intensité accrue un ensemble de "règles de notification" vertes, intégrées à la comptabilité qui visent les sociétés industrielles et énergétiques, ainsi que les exploitations agricoles, etc. Dans les milieux de la "finance verte", cela se nomme la "taxonomie" . Il a créé ou modifié des organismes de régulation existants, afin qu’ils puissent imposer des sanctions sévères aux sociétés qui ne respectent pas les règles comptables anti-gaz à effet de serre - ce qui pourrait acculer à la faillite les sociétés non conformes. Dans le monde de Charles, toute production physique augmente le changement climatique anthropique. Pour lui, le progrès scientifique viole intrinsèquement la nature primitive. Les sceptiques rétorquent : "Comment des règles de comptabilité/ou de notification, qui sont du domaine des comptables, des équipes financières, des compagnies d’assurance et autres, vont-elles forcer les entreprises à passer au vert ? Tout cela a l’air bien chimérique". Charles avait aidé à organiser le Sommet de Rio sur le changement climatique en 1992 ; il avait suivi de près la conférence des Nations unies sur le changement climatique de Kyoto en 1997 et s’était adressé au Sommet mondial sur le développement durable en 2002. Charles pensait que ces conférences étaient utiles pour définir les paramètres pour des réglementations sur le changement climatique, mais que les entreprises pourraient bien se contenter de belles paroles et se soustraire aux règles proposées, si elle n’avait aucune pénalité à craindre. Ainsi, la plupart des règles n’entrerait jamais en vigueur. Il estima que des règles - dites de notification intégrée - devaient être insérées chirurgicalement dans les entreprises, pour les forcer à obéir et les empêcher de les contourner. Les corporations allaient devoir déclarer tous les investissements ou dépenses effectués du point de vue de leur effet sur le changement climatique.
En 2004, Charles et la banque HSBC (Hong Kong and Shanghai Banking Corporation), la principale banque au niveau mondial pour le lessivage des fonds reliés au commerce de la drogue, et ce depuis la période des guerres d’Opium , fondèrent l’organisation Accounting for Sustainability (Comptabilité pour la Durabilité), ou A4S. Sur son site web, A4S déclare, sous la rubrique "Why Sustainability and Finance" (‘Pourquoi la durabilité et la finance’) : Les équipes financières [d’entreprise] sont un atout pour leur organisation et un élément vital dans la construction d’un monde durable. Pour être à la hauteur de ce potentiel, elles doivent reconnaître les risques et les opportunités associés à la durabilité et être capables d’agir en conséquence. Les équipes financières d’une organisation sont essentielles dans une organisation car elles contrôlent les flux d’argent et de finances qui sont indispensables pour permettre ou bloquer ce que l’organisation fait . Les équipes financières pourraient contrôler les flux d’argent : Charles et la City de Londres désiraient que soient abandonnés les investissements dans l’électricité à base de combustibles fossiles, la fabrication manufacturière, les infrastructures et dans la recherche et le développement scientifiques, afin qu’ils soient plutôt dirigés vers une bulle spéculative verte en plein essor. Pour que cela fonctionne, Charles et son équipe ont mis au point une série de façons de rapporter des risques intégrés, des risques qui indiqueraient supposément à quel point un investissement est dangereux, strictement du point de vue de la prétendue augmentation du changement climatique. Il s’agit de ce que l’on appelle officiellement les "risques physiques", les "risques hérités", les "risques financiers", les "risques de production", les "risques de concurrence", les "risques de litige" et les "risques de réputation". Les sociétés qui produisent l’électricité à partir de combustibles fossiles produisent également des émissions de CO2 et, supposément un réchauffement climatique, c’est pourquoi on leur attribue un "risque physique" élevé, qui fait partie de leur déclaration intégrée. En même temps, les organisations environnementales ciblent ces mêmes centrales électriques à combustible fossile pour qu’elles soient fermées. Mais qu’en est-il d’une entreprise de machines-outils dont l’énergie est fournie par une centrale électrique alimentée par des combustibles fossiles ? Elle est désormais accusée de transmettre les risques "physiques" de la compagnie d’électricité à combustible fossile, en se rendant complice de la centrale thermique en lui achetant de l’électricité. De plus, qu’en est-il de la banque ou de l’institution financière qui prête à la société de machines-outils dont la source de combustible est constituée de combustibles fossiles ? Elle a des risques attribués à l’usine de combustibles fossiles et aux entreprises de machines-outils et, selon les comptables, elle est également confrontée à des "risques financiers", car l’usine de combustibles fossiles et l’entreprise de machines-outils peuvent faire faillite, et ne pas payer, en raison de leurs risques "irrémédiables". Et la banque ou l’institution financière est confrontée à des "risques de réputation et de litige", parce qu’un groupe de ses actionnaires peut la poursuivre en justice pour avoir contribué au réchauffement climatique. Une entreprise peut se voir attribuer un risque pour toute activité qui contribue au "réchauffement climatique", quel que soit le nombre d’étapes qui la sépare de l’incident supposé être à l’origine de ce réchauffement. Auparavant, les entreprises ne mentionnaient dans leurs états de compte et leurs bilans que les bénéfices et les pertes, l’importance des emprunts et des investissements, etc. de même que les risques financiers que la société courrait, basés sur les pertes de ses opérations d’affaire. Désormais, les "équipes de gestion des risques" que les entreprises ont été obligées d’engager peuvent signaler au Conseil d’administration de l’entreprise que celle-ci présente des risques graves qui menacent sa stabilité. Les chefs des organismes gouvernementaux de réglementation, qui se sont faits les dents sur l’environnementalisme, peuvent décider que l’entreprise n’est pas en conformité et doivent immédiatement procéder à des changements. Les agences de notation de crédit, comme S&P Global Ratings (anciennement Standard & Poor’s) et Moody’s Investor Service, peuvent retirer les notations de crédit positives. Une entreprise craindra d’être accidentellement ou autrement prise dans un litige légal qui la ferait être radiée de la liste, mise hors service ou même poursuivie. Ces risques liés au changement climatique sont encore pour l’instant dans la phase volontaire, mais en 2021, certaines agences de régulation font pression pour les rendre obligatoires. Charles, ses conseillers personnels et ses conseillers universitaires d’Oxford et de Cambridge considèrent ces "risques liés au changement climatique" comme le mécanisme disciplinaire interne qui obligera les entreprises à arrêter leur production, à se tourner vers des technologies régressives comme les éoliennes, et à investir dans une bulle spéculative verte sans réelle valeur. Dans les années 1990 et la première décennie du 21e siècle, le prince Charles était à peu près la seule personne à voir l’importance de ce mécanisme. Charles a ensuite dû le faire accepter par les courants dominants, en obtenant un soutien massif des corporations pour son plan, puis en obtenant que le plan soit rendu obligatoire. Il a donc fallu créer le groupe de travail sur la divulgation financière liée au climat, au sein de la Banque des règlements internationaux. Cette partie du plan a été réalisée en 2015. Voyons comment. Création de l’Accounting for Sustainability
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Mark et Diana Carney en 2018. Charles a créé le bras de contrôle bancaire le plus puissant à ce jour pour le Green New Deal. |
Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre (2013-2020), est l’un des banquiers centraux les plus puissants du 21ème siècle. Carney a aussi été simultanément président (2011-2018) du Conseil de stabilité financière (dont le siège est à la Banque des règlements internationaux en Suisse). Mais Carney n’est devenu un partisan déclaré de la finance verte qu’après que le prince Charles l’eut endoctriné et pris en charge. Charles a été aidé en cela par le fait que Diana Fox Carney, son épouse, fréquemment décrite comme une "éco-guerrière", a à répondre au Prince à la fois en tant que présidente des administrateurs d’Ashden (dont Charles est le parrain royal. Porritt et Attenborough sont ses collègues administrateurs) ; et en tant que membre du Conseil d’administration du Conseil des ambassadeurs du Royaume-Uni du WWF. Or le prince Charles est aujourd’hui à la tête du WWF, fondé par son père.
Grâce à Carney, le prince Charles a créé le plus puissant organe d’application de la loi bancaire à ce jour pour le New Deal vert. Il s’agit du Task Force on Climate-Related Financial Disclosures (TCFD) (Groupe de travail sur les divulgations financières liées au climat), qui regroupe 34 banques centrales ainsi que des grandes banques et des fonds privés, dirigé par Carney et Sir Michael Bloomberg. Carney exige de manière agressive que les banques appliquent la "taxonomie" pour réduire tous les investissements dans les combustibles fossiles, en disant à plusieurs reprises que les entreprises qui ne s’y conforment pas "cesseront d’exister".
L’histoire de la prise en charge de l’activité de Carney par le prince Charles est esquissée dans le profil du numéro d’EIR daté du 18 octobre 2019. L’article est intitulé "Mark Carney, le prince (Charles) des directeurs de banques centrales".
Les mots de Carney lors de la réunion du 70e anniversaire de Charles en 2018 sont révélateurs :
Il est tout à l’honneur de S.A.R. que cette heureuse occasion soit marquée par une discussion sérieuse sur les risques et les opportunités que représentent le changement climatique et la transition vers une économie à faible émission de carbone. Son Altesse Royale a exercé un leadership inspirant sur ces questions cruciales pendant des décennies. En effet, si nous avions tenu compte de ses conseils lorsqu’ils ont été proposés pour la première fois, nous aurions peut-être déjà résolu la Tragédie de l’Horizon !
J’ai eu le grand plaisir de converser à plusieurs reprises avec Son Altesse Royale, et je pense que peu de personnes connaissent mieux la question de la durabilité ou s’y sont autant engagées. Il y a quatre ans, il m’a mis sur la sellette, à juste titre, en soulignant que les risques liés au climat auront de graves répercussions financières et en demandant ce que faisaient les régulateurs à ce sujet. Les défis de S.A.R. sont d’autant plus pertinents aujourd’hui que les impacts du changement climatique continuent de s’accumuler et que le temps de passer à l’action devient de plus en plus urgent. [c’est l’auteur qui souligne]
En 2017, ce groupe de travail des banques centrales a commencé à émettre des recommandations aux entreprises pour les aider à divulguer des "informations pertinentes" sur les risques liés au climat. L’adoption de ces déclarations intégrées était censée être volontaire. Mais en novembre 2020, la Banque d’Angleterre a publié la déclaration suivante :
La Banque d’Angleterre, conjointement avec les autres membres du Groupe de travail sur les divulgations financières liées au climat (Taskforce on Climate-related Financial Disclosures -TCFD) du gouvernement et du régulateur, mis en place pour examiner la manière la plus efficace d’aborder les divulgations financières liées au climat, a publié un rapport intérimaire définissant une voie indicative vers des divulgations obligatoires liées au climat dans toute l’économie britannique, alignée sur les recommandations du Groupe de travail sur les divulgations financières liées au climat (TCFD).
Voilà le mécanisme d’application incontournable – qui forcera les entreprises et les institutions financières à se retirer de la production physique au service de l’existence humaine, et à investir dans une immense bulle spéculative verte - dont dépend la dictature des banquiers verts.
Au cours de l’été 2018, l’énorme gestionnaire d’actifs de Wall Street, BlackRock, Inc. a pris le parti du prince et de Carney, faisant équipe avec ce dernier lors de la conférence annuelle des banquiers de la Réserve fédérale à Jackson Hole, dans le Wyoming, pour créer un nouvel outil encore plus dévastateur, que les dirigeants de Black-Rock eux-mêmes ont appelé "changement de régime". Les banques centrales se proposaient de retirer le domaine des dépenses fiscales des mains des gouvernements qui sont lents à agir.