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Communiqué de presse international de l’Institut Schiller
« Liste noire » ukrainienne

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Communiqué de presse international
Le 30 juillet 2022

IS—25 personnalités du monde entier dénoncent une « liste noire » publiée par Kiev, les accusant d’être des agents de Poutine.

Voici un communiqué commun publié par un groupe initial de personnalités visées, en réponse à la liste publiée le 14 juillet par le « Centre ukrainien de lutte contre la désinformation », accusant 79 personnalités mondiales de promouvoir la « propagande russe ».

Réponse commune à la liste noire Ukrainienne

Nous, les participants aux différentes conférences de l’Institut Schiller, sommes accusés de promouvoir la « propagande russe », dans une liste postée par le « Centre ukrainien de lutte contre la désinformation » qui dépend du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, instance sous l’autorité du président.

En temps de guerre, publier une telle liste équivaut à cibler des individus. Cela est d’autant plus inacceptable que cette liste amalgame les noms de nombreux intervenants, représentant des institutions de premier plan du monde entier et d’opinions diverses, engagés dans un dialogue, cherchant à parvenir à la paix dans l’intérêt de tous.

Supposer que cet ensemble d’orateurs soient des « agents de Poutine », incapables de réfléchir par eux-mêmes, ne s’explique que par une vision complotiste, une simple propagande vulgaire, ou les deux.

La question essentielle est de savoir si les orateurs qui figurent sur cette liste promeuvent des points de vue en accord avec la vérité. Normalement, c’est au public d’en décider. Cependant, les efforts déployés par les États-Unis et l’OTAN pour dresser une liste noire des noms de ceux qui proposent un « récit alternatif » sur l’Ukraine restent jusqu’à présent sans précédent.

Donc, bravo à l’Ukraine pour avoir fourni une liste d’intervenants qui expriment des idées différentes. Le public désireux de découvrir la vérité est ainsi mieux à même de comparer l’histoire officielle - le « narratif » - à une critique sans compromis et de déterminer par lui-même quelle analyse s’approche le plus de la vérité.

Signataires :

Ray McGovern : (U.S.), Analyste, Central Intelligence Agency (CIA-ret.), membre fondateur du Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS)

Kirk Wiebe : (U.S.), membre du Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS), et ancien analyste principal de la National Security Agency. Il est également un partenaire dans la prévention des crimes commis par la communauté du renseignement, avec Bill Binney.

Sam Pitroda : (États-Unis/Inde), innovateur, entrepreneur et décideur politique, ancien conseiller du Premier ministre indien Rajiv Gandhi.

Col Richard H. Black (retraité) : (États-Unis) : ancien Marine, ancien chef de la division du droit pénal de l’armée américaine au Pentagone et ancien sénateur de l’État de Virginie

Clifford Kiracofe (États-Unis), ancien membre du personnel de la Commission des relations étrangères du Sénat américain et président de l’Institut pour la paix et le développement de Washington.

Geoff Young : (U.S.), Candidat du parti démocrate au Congrès des États-Unis pour le Kentucky, CD 6.

Diane Sare : (U.S.), candidate indépendante LaRouchiste au poste de sénateur américain pour New York.

Alessia Ruggeri : (Italie), Porte-parole du Comitato per la Repubblica, syndicaliste

Général de corps d’armée Leonardo Tricarico (retraité) : (Italie), ancien chef d’état-major de l’armée de l’air italienne

Dr. jur. Wolfgang Bittner : (Allemagne), auteur.

Jan Øberg, PhD : (Suède), cofondateur et directeur de la Fondation transnationale pour la recherche sur la paix et l’avenir, photographe d’art, chercheur sur la paix et l’avenir.

Jens Jørgen Nielsen : (Danemark), ancien correspondant à Moscou du quotidien danois Politiken, auteur de plusieurs livres sur la Russie et l’Ukraine, dirigeant de l’organisation Dialogue russo-danois, professeur associé de communication et de différences culturelles au Niels Brock Business College au Danemark.

Li Xing, PhD : (Danemark), professeur de développement et de relations internationales au département de politique et de société de la faculté des sciences humaines et sociales, et chercheur au centre de recherche sur le développement et les relations internationales de l’université d’Aalborg au Danemark.

Ulf Sandmark : (Suède), Président de l’Institut Schiller en Suède.

Jacques Cheminade : (France), Président de Solidarité & Progrès, parti politique français.

George Koo : (États-Unis), consultant en affaires, à la retraite, spécialisé dans le commerce entre les États-Unis et la Chine et président de la Burlingame Foundation.

Helga Zepp-LaRouche : (Allemagne), Fondatrice de l’Institut Schiller.

Jason Ross : (États-Unis), secrétaire-trésorier de l’Organisation LaRouche et ancien conseiller scientifique de Lyndon LaRouche.)

Harley Schlanger : (U.S.) ancien porte-parole de Lyndon H. LaRouche, porte-parole de l’Institut Schiller et de l’Organisation de LaRouche.

Earl Rasmussen : (U.S.) Vice-président exécutif de l’Eurasia Center.

James Jatras : (U.S.), ancien diplomate, ancien conseiller de la direction républicaine du Sénat américain

Pedro Rubio : (Colombie), Président, Association des fonctionnaires du Bureau de la comptabilité générale de la République

Graham Fuller : (États-Unis), ancien vice-président du Conseil national du renseignement, CIA, officier des opérations de la CIA pendant 25 ans, auteur de nombreux ouvrages.

Nebojsa Malic : (États-Unis) Américain d’origine serbe, a écrit pour Antiwar.com pendant 15 ans et pour RT America jusqu’à sa fermeture en mars 2022.

Réponse de Jacques Cheminade aux accusations infondées des autorités ukrainiennes

Le Centre de lutte contre la désinformation ukrainien vient de publier une liste de 79 personnalités internationales accusées sans preuve d’être des relais de la « propagande russe ». Sil s’agissait de circonstances normales, une tel document ne mériterait pas de réponse car il s’agit d’un amalgame arbitraire.

Cependant, nous sommes en période de guerre, où une telle publication, qui me vise parmi d’autres, non seulement incite à la haine mais constitue de fait une kill list d’individus à réduire au silence. C’est d’autant plus important que le Centre est un organisme du Conseil national de sécurité et de défense d’Ukraine, dépendant directement du président, Volodymyr Zelenski.

Indiquer que les orateurs présents aux dernières Conférences de l’Institut Schiller sont tous des agents de Poutine, des « terroristes de l’information » suivant le Directeur du Center, Andriy Shapovalov, revient à ridiculement assumer qu’ils ne peuvent penser par eux-mêmes, ce qui relève du conspirationnisme, de l’incompétence et de l’incompréhension de ce que signifie la liberté d’expression.

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